un fanal, quelquefois même deux. Sur le b an© d’Xarmo uth,
rendez-vous de plusieurs milliers de barques de pêche,
ces fânaux donnent à- la Tneriih aspect vivant et animé;
Quand le maître juge que le ffilet est suffisamment plein,
on le retire, soit à bras, soit' en le virant au cabestan.;
chaque homme a sa place et son . service bien: détermine;
il faut remonter lé filet bien étendu, détacher les différentes
pièeés de flottage; et les replacer de suite Adans la
soute, dé manière à ne pas encombrer le pont; d’autres
hommes sont occupés à démailler le hareng; d’au très 'lèvent
oh roulent et plient le filet. -Si le bateau est petitee-t? peu
éloigné' de la cote , le maître s?ÿ rend immédiatement pour
y vendre son poisson. Ce hareng est estimé à 'cause de'sa
fraîcheur, et acheté sous le nom dé poisson de nuit. Si
le patron veut continuer la pêche sans rentrer, il renvoie
son poisson par de petites barques, qui font cé^qu’ori
appelle le batelage. Si le^ bâtiment; est convenablemeiit
monté et approvisionné de sel pour tenir la” mer pendant
quelque temps, On fait alors subir plusieurs préparations
au hareng sur le navire. La première consiste, dans
certains cas; à enlever les ouïes et tous les viscères abdominaux
au poisson; c’est ce qu’on appelle caquer les harengs
: on les' met ensuite dans une saumure* ïéj*èié ;«à© est
ce qü’on appelle les brailler : ou bien on les dépose par
lits dans le sel, c’est-à-dire qu’on les sale en grenier. Getle
dernière opération fait perdre souvent beaucoup de harengs
, parce qu’ils s’écrasent par leur poids. Souvent aussi
ils se gâtent lorsqu’i l^ en a un trop grand nombre. Il en
est de même de la salure en vrac, quand elle est faite avec
trop de précipitation. On appelle harengs sales en vrac
ceux qui, après avoir été brailles, sont arrangés premièrement
(dans des „tonnesiou .de;gra>mds.'barils que l’on emplit
comble,,mais sans fouler les poissonS^o-n les laâ^sps’affaisser
sur eux-mêmes ^-etpc’ést alors quedesltonhehe-is y mettent
le,fond. Quand le saleucuj'uge q,ue; tes harengs ..ont pris
tout le (Sel qui fleur^esliieohveqabié,, il lesj^iüe- dess tonnes
en vrac faites à la mer ,ou dansfles ppcts^et ôn leur fait
subir , une préparation qui ^précèdefldèllejde lesfefpaquer.
Elfe eeGnsiste àiiren-veaper flelqmissoû dans une cuve^f à,> fle
laver dans une maovetle^aumure^ quand ifies&t bien nèfe
ttoÿé|;@n le tire pour le (laisser égontfèE dàns/dés^èorbeilles
à-, claire-voie; - Alqrsfles .ouvrières, qui leur ont fait ,suMr
lai première, opération, preunen^i^Apbi^ons«pn, à un
pour les .-arranger?,- ou ,gsuihmtd%xpTes$o©v pour fléalpa-
quer dans desibarils dfo différentes(jauges, en ayant-soin
de lesipressfer le plus qu’elles peuvent et en placajutf toujours
le; ventre en haptr.
-Onremploie, en général, dans les ports un àssê®.^and
nombre de,femmes ou d’enfants i pour, fles manipulations
de cette industrie, qui mérite ? sous * ce a p p o r t, ^e,. fixer
aussi l’attention des®économistes, puisqu’elle' donne de
l’ouvrage à .une|plus grande partie de la-population^a
.Lesharengs. ainsi préparés prennent le nom
pmqsi «Omïdit que cette dénomination, vient- de pecken,
empaqueter; de même*jque caquer viendrait àevacken,
qui veut direîGGOuper, pa®ce que, avant de soumettre flés
poissons aux différente^ préparations de la saumure, on les
vidcij et on leur ôte lesrc»uïes.fiLesvhareng§mies» ét paques,
apànt été préalablemenfc vidés,r©n a d o n n é lem om de
caque^aù baril dansflequeL on les’; nen fermé,- et) de là s est
venue.l’expression ;de harengs à la caquet \
| s o i n qwihfaut apporter-4? lâ qqantité degsefl-blanc