L a P ellone de . Leschenault, , ,
(Pellonà Leschenaulti, nob.) - -
Nous^aVons tin^autte Pellojfév indienne, dont la hauteur
est lin peu- rifoinsf dé' quatre fois" dans la longueur
totale^ mài&squi’afd’aille'uïà la mêml|fornie que lesmee
precédentSfMle £en '^^cenéndant distincte _
parce' qu’elle^Ies dents très-visible^ ajut. intermaxillaires^ et à, la
mâùiiôire inférieure,'on peur meme dïrè quelles sont grosses
on les compàré à^cenl^des autres espèces. Le^ sous-orbitaire et
l’ôpercule ‘sônt^trfés ej? veinés.1 La pectorale est ‘assez làfgé^W ar-
rondie Vefsfl’extrémité ; la pointà-dépasse l’insertion des ventrales,
qui répondent à huit ou neuf rangées d’écailles au-<lévaijt de la
dorsale. Les ventrales sont petités-dâ'Hage^îroj11 4 ?® ^st haute
de l’avatft et a le bord jjoupé en croissant.. L’anale, est basse^ét
longue;.{JaicWdale|e|| fourchue.-^ *
& *D. 21; A.U2-? C..2TfP.'17; ^ 8 .
~Ees"écailles sont lis s é s f ïninces-^TsaW^s’tries ; de grandeur médiocre;
il y en a'soixanféfdix' rangées environ entre Fouie et la
caudale;/Quoique - je «n’-aie-Squ’un exemplaire-desséché èt décoloré',
on peut, juger-i/que les?couleürs devaient être brillantes ; carton^
, aperçoit par .reflet.lesjtraces de-,dix,àidouze lignes lpngitudiffalefl
un peu'plus obscures^que h ,fon d quEdevait être^ârgenté. Les.
lignes grisâtres étaientd’ailleurs ^relevées par de nombreux points
nacrés, qui nè:se confondent pas aVeci’éclat ’d’argent que l ’on voit4
sur le reste du corps.
Les écailles du ventre ont lès .côtés du chevron assez larges et
. assez hauts; les .épines*sont grosses.- ^
L’exemplaire dfsseché qui a servi à ma description est
lofigdevingt pouces';:"'il a;été pris .à Pondichéry et rapporté
par M. Lesc^çnault. .
Je crois que nous pouvons rapporter à ce poisson le
Yangarloo de Russell ;vparcè que -cet auteur compte
quarante-trois rayons à l’anale : il d it de son Yangarloo1,
que la tête change en vert doré e t en b leu j que le reste
d u corps est co lo ré'comm e n o tre hareng'^ les nageoires
o n t une te in te jau n â tre ; la dorsale et la pectorale sont
finement, pointillées de noirâtre. Il en p orte la longueur à
onze- pouqes.M’
C’est encore à "cette espèce* qu’il faut rap p o rter le Clu-
p ea melastoma, de MM. Temminck e t Schlegél2, puisque
M. BurgeV a.vu les^’dpnts de la mâchoire supérieure. Cest
le jffiransiwo des Japonais,.Gettp espèce est trèsrestimée :
on la pêche p en d an t l’automne dans la baie cJe^Simabara.
La P ellone .D itchoee.
(Pelloria Ditchoa, nob.)
Je trouve dans Russell la » représentation d’une p etite
Pellone
4+ qui a le profil du dos assez droit; la courbure du ventre très-
prononcée, aussi la hauteur n’est-elle que trois fois et un tiers
ç/ dans la longueur *totale. Les ventrales sont petites et insérées au-
devant .de la dorsale.; La pointé de la pectorale atteint au delà
dé leur insertion. L’anale est lôngûe et basse.
Voici les nombres comptés par Russell :
D. 17; A. 87; C. 18; P. 18; V. 7.
Les ébàilles présentent,‘ d’âprès le dessin, un cafactère qui servira
à faire reconnaître l’espèce lorsqu’on l’aura vérifiée de nouveau sur
la nature; elles ont toutes le bord largement festonné par une
sorte d’échancrure médiane. .
1. Russell, Corom. fish., H, p. 73, pl. 191.
2. Tèrnrn. et Schl.ï, Faun. jap. Pisc., pà |. 237, pl. 108, fig. 1.