2 9 4 LIVRE XXI. d tüPÉO ÏD ES .
■ est très-molle. Ils sohtéêparés de» autres viscère^ par un repli assez
fomdu péritoine; - ,
La vessie natatoire-est simple, grande-, pointué à 'ses*deux extré-,
mités;*ses parois*sont^mincesfï'd’one couleur sanguine pâle. .
• Le canal aérien naît aux deux tiers de sa longueur»;II-est très-gros'
et<*e'ôu'rt. Il s’ouvre àti fond de l’©stomac, contre sa pointe même,
par un trou rond très- grand , : de plus*" d’une ligne et demie *de
diamètre. Ce canal sé! rêïiflte' un peû â sort entrée dans l-'festtftnâc*
La pointe antérieure-s’arrête à "la troisième vertèbre; elle est retenue
^•au crâne par deux ligamens-grêles et ‘filiformes.
Les laitances occupent, comme nous'Pavons dit, 'toute la lom
gueur de l’abdomenv'JSlles sont ©paisses'à la région 'qui regarde le
dos, et comprimées, tranchantes vers le ventre. Elles.sont, chacune,
diviséë& èn plusieurs* lobes d’inégale -grandeur et- rie formesidiSé-
rentes. Elles sont dé*couleur de chair un peu vive, et -sur leur
surfac& on;Voit rampèr-üne multitude de petits vaisseaux trèPfihs,
fl etyé ’plrts souvent'râmifiés^ért étoile.
Le -squelette de l’Alrtse ressemblé* tellement à.'delhi du hareng,
que nous n’avons >pas besoin d’entiær 'dans; des^détails minutieux
pour !© faire'^çonnaître. Je dirai seulement* que Les frontaux-sont
beaucoup plus larges ot plus écartés l’un de 1-autre -©»javant? Aussi
la surface du orâne, derrière iethmoide,'>é8t^ëlle bèaücoüp^ùs
grande, htes tubérosités de l’ethmoade sont aussi plus ^cartées rdes'
frontaux postérieurs sont plus larges et plus saillants sur les]oô.tés
du crâné. Lès grands' trous sous-pariétaux et sus-mastoïdiens sd'nt
beaucoup plus ouverts ,’ mais Isf r ë^otf<occipitâlé est tout 4âüssi
complétéinent^riihèeï^e^dârts ie hareng. Les prolongementstetylà1
-^formes des, mastoïdiens sont longs et-pointus; On! voit, d’uné manière
beaucoup plus prononcée dans l’alose que dans le hareng,
^les deux grandes apophyses -lamellairesd^ns lesquelles £,e prolonge
en arrière le sphénoïde, qui embrasse le basilaire, >Derchaqu© cçMté de 5
cet occipital inférieur on observe le canal profond qui donne attache
au ligament de la vessie; et îl est*facile'dese-con vaincre sur l’exa-
mèh^dé’ées pièces qu’il n’ÿ a au fond de ce ’sillon adcune cdmmü-
nicalion âvë’c l’intérieur du crâne, et par conséquent avec l’oreille.
CH A P . X I . A t o S 'E S . 2 9 5
0 La colonne épinière estA;gpm,po^éévde cinquante-six vertèbres,
dont les seize p^emièr^^ont.point,-'d’apophyses^,réunies enV àla,
, , fac©-.infiérieure, - Les dixr huitt.>jpreniières ,«apophyses épineuses sont
foï^eSjde den^'^tÿlets: âçcolés ; chacun
, d’eux donne sur le côtë||gne>longue/arfêtequi remonte entre les
muscl-e^tvers région dorsale-? L©^Ve|tèbres qui suivent sonttune
.^apophyse épijpjëuse simple, dont la base,'Ouverte en chevrori^forme,
avec l^qovps .de la vertèbre,, le canal médullaire. Je^cpmpte aù^
dessous,,sejize- cotes pQurvjues .ch^cung d’,une arête horizontale qui
naît au-dessous des.arêtçs?5de l’apophyse-^épineuse et au-dessous d©
gâtes y, y^n a seize autres acqolées aux première,, et qui, en
;sej riéimhsant auxbran,ches des écaille? gn^ché^çon du ventre ^complètent
l’arceau qui fofmet4la^cavité abdominale du poisson. Ces
'côtes, sont siiivies d’une double rangé©, l’une supérieure, l’autre
jqfefrieur.e, d’arêtèsfcpliées'eh j&Hèvrohs,;ét-d-’un'e autre .double rangé#
d’aeêtfés bifides, au .nombre de .dix -huit - chacune ; - c est- là cé qui
expliqué le nombre considérable d’arêtes qui existent chez l’Alose.
CgA-quoi il faut encore ajouter.les *nombr^ises,arêtes,perdues longitudinalement
dans les .muscles-‘derrièrede,crâne » et-qùi tendent
à seréunir avec les interépineux deL-la dorsale. D’autres ar,ètes„.sim-
ples existent^e chaque côté,d,e la,queu,e. Enfin, l’oq trouve,encore
une suite ^©.pièces en chevron,le long deîla ligne latérale.
La description qt|e' je viens de donner' a «été faite
d’après un individu complétement^adulte. Mais il faut
remarquer que l;§s- .alôases, quand elles sont jeunes, n’ont
pas encore-^ perdu les de.,la mâchoire supérieure;
quelles ont en|outre* une tache noire;*placée un p'eïr en
arrière du scapulaire, et qui est quelquefois suivie de dix '
à doi|ze autres, diminuant de grandeur à mesure quelles
s’approchent de la caudale." Ces taches sont plus ou*moins
marquées, et le nombre en varie tellement que l’on ne
rencontret jamais plusieurs individus qui lès .présentent
semblables par le nombre ou l’intensité du ton, C’est aux