de la dorsale. La pointe de la pectorale pourrait les dépasser. L’anale
est extrêmement longue. Voici les nombres donnés par Bloch.
D. 18; A. 45; C .26; P. 16; V.
Cette espèce fut prise sur la côte de (juin ëef pres ; du
comptoir danois d’Acarà, par le docteur Iseijt. Elle s’était
approchée du rivage en~si.,grande quantité; au mois de juin
et de juillet, quelle se vendait à un trps-Vil prix.
La P e Ll o n e mé^la stom e . -
(Pêllona melastQ.ma> nob.)f.
Une autre espèce^reiséfnble, par.ses^formes^géncfales à
celle que, nous venons de décrire^mais^elle, sen distingue
par l’insertion de ses, ventrales, par leur brièveté >et par
l’absënce^de dents aux mâchoires.1
—Elle à'le profil supérieur à peu près droit; celûisdu’Ventrefta. sa
plus grande saillie au-dessous de la dorsal.eâ, JUg&mQp.te pl#>ra-
pidement vers la queue qu’il ne descend dé ljrattrémité du museau.
L ’anale estjdonc atfoçhèe sur une ligne droite très-oblique. La Hauteur
est 'denx'Ûërs' ..dans la longueur totale. L’épaisseur
n’est guère que le quart de Getter hauteur^ La tête esc co'mpfîsé
quatre fois et demie dans la. longueur dà corps.!La mâchôïMs inférieure
fait une assez forçte'saiUieau-devant !de la supérieure;
celle-ci a de très-courts intermaxillaires attachésrîtoutfà fait en
travers, n’ayantjque;de très-petites^dents et n’étant sépar*és>l’un de
l’autre que par une. échanomre. très-peu profonde. Les maxillaires
sont grands, larges,et presque sans dents; je'crois que l’on peut
en dire autant de la mâchoire inférieure; car on n’y découvre^ que
quelquës scabrosités très -fines, plus sënsibles au'•tact que faciles
• à apercevoir, même à la loupe.
Les dents palatine*s, ptérygoïdiennës et lingùklëè Vont én VèlôÜfs
fin, elles sont très-faciles à"observer. L’&eil'eslàssez grand ; s on dîa-
mètre fait, plus queiïë^tiers de la longueur de la tête. Les pièces dé
1-opercule n’gnt que de £nes stries. La pectorale me paraît assez
,• pointue;.son premier rayon est large; elle a dans son aisselle une
très-longue écailJe.^LasjVentrale est.très-petite, son insertion répond
à la base des prenfijers,payons de la dorsale.« Cette nageoire est
. courte, et ^triangulaire. L’airale est basse et étendue'sous tout le bord
inférieur de la queue comme la nageoire de nos Brèmes, avec lesquels
notre pcisshn aurait une 'ressemblance extérieure asëèz imar-
* qiiée, à causé -de* siè forme: comprimée. La Caudale est fourchue
et les lqbes sont asséJr pointus.•>*
17 ; V. 8.
Les écaillai sont "lis’ses, sans stries étf assez grandes; celles qui
^forment la dentelure du ventre“"sont en chevron assez ouvert;.les
côtés-sont forrnéfîijle lames triangulaires' assez larges ; l'épine anté-
frijbùrë*est presque aussi aigiié^què la postérieure“, qui est courte,
mais forte et' acér.ég_: .on en compte vingt-huit." Nous né pouvons
rien dire des couleurs de ce .poisson, qui avait les, parties, infé-*-
’ rieures argentées, et très-probablement le dos vèrdatre ou bleuâtre,
Quoique notre ^individu, long dé neuf pouces, ne
soit passés-bien conservé, j’arbependant pu m’hssurer que
son estomac forme un saP'qblong et arrondi à, l’extrémité;
que l’oesophage Jést ‘beaucoup plus étroit que la branche
montante^et qu’il donne, de sa partie supérieure, le canal
de xçpmmunication avec la longue vessie aérienne, comme
cela a lieu dans l’espèce; précédente... Les appendices *toe-
cales sont longues et très-nombteuses ; lë' reste des viscères
ressemble à ceux d^es espèces voisines. Ce poisson à 'été
rapporté dé la rade de Pondichéry par M. Belanger. Il
nous paraît que c’est ,1e Clupea melastoma de Bloch;
car c’est‘le seul dont on puissè dire dentibus mediis nullis.
Bloch, avait reçu son poisson du même endroit que nous.
Le missionnaire John, en l’envoyant de la côte de Coromandel,
apprenait que les habitants l’appelaient Cdttuwai.
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