446 livre xxj. gl;upj| oï^ s.
achats de fbâtiraents,.et de filets. On availt.fa^bâtir en
Hollande, sept harques de pêche, quhdeyaient être montées
par des Hollandais. Gomme à eette époque la France
était en guerre avec,les Proviiices-Unies, six de ces barques
furent prises tout équipées, e t; quoique le ^patriotisme
anglais teut fait une-seconde souscription. de soixante mille
livres sterling, la mort .du roi^et<4’,était.politique du royaume
aiqesièsent bienl^t la décadence 4 e$~ affaires. d&,1a compagnie
qui fut forcé?, .^d’abandonner Jtpntrieprisq^e^ detlsç
dissoudre. f
So.us le deraiej: règne^et jusqua.Ja mort de^(21aarles II,
la pêche du hareng sur les^çôtes d’Écosse avait fââ* principalement
exploitée p a r h a b i t a n t s fie. Glasgow,, d’Àir
e,t de Dumbarton. A la dissolutign ,de la compagnie, en
1682, lesv magistrats et le-conseil de Glasgow achetèrent
les batiments construits pour la pêche ,du hareng; dans la
baie de Gr.eenock.,Glasgow continua par çetjé^acquisition
la pêche du Clyde aye.c zèle , persévéranqe^t succès. Des
barques,,construites,exprès, portaient, quatre hommes et
trente-quatre pièces-de“ filets, longs.de six brasÉs .qt^larges
dune brasse.et, demie. On ejijJjquipa jusqu^ueuf^'cg^u^
et. comme elles n’étaient po^traotuj^es,^a$i^'gên«s
douanes^elles faisaient trois voyages par saison, depuis
le 25-Juillet jusquau ^ 5, décembre ,àe_ chaque anqée.
Glasgow put .remplir aisément les demandes, de ,Ia;bàsse
Allemagne , de la Suède et de la France; elle lut la. seule
ville d’Écosse à qui l’élévation ou la chute des-compagnies
privilégiées, pour la pêche ait causé, le moins de préjudice.
Une nouvelle, association se forma à Londres sous
Jacques IL Les fonds furent portés depuis la. révolution
de 1688 de trente mille livres sterling à trois cent mille. On
C H A P . l . iH A R F N G S ? 447
donna la plus grande publicité aux différents âctes 'qui concernaient
la compagnie,,' en faisant afficher dans les places
dè'Londres et de Westminstér les lettrés-patentes ou lés
statut^ qui;' côifflhërrià'iè^ la Æbmpâgnie. Mais^lès guerres’
qui suivirent, ét‘%àtfs douté aiîssi l’extrême paftiaïfté'îjuè
Guillaume ^témoignait aux Hollandais, entraînèrent la
ruiné de Ce' nouvel rétablissement/1 L’unioïï' définitive de
l’Ecosse 8 et de l’Angleterfé’ eut aussi des’ bonsequenées
fuhélstes au succès des pêches du premier de ces royaumes!
L’ÉCAsse ^soumise aux mêmes droits d’importation ou1
dhxffertation que l’Angleterre f se vit fermer la plupart
dés marchés de l’Eürop% -et surtout ceux de France. Les
jpPrçÉÉ maritimes3 dè^Fife^et 'de Lothian, hôii'vérts autrefois
de villes" pbpuleüsfeS j^à pei^ë relevés HÈlflrmaux
que ‘«Ctomwel leur avait fait subir, virent' s’aéfêântir par
dêgrés 'les restés?' d # 'n om b r ë if s é l^ ’familles d’hommes
de mèrqui avaient' acquis tant de réputation dans lâ pècSé
ou dans lé commerce du hareng. Sous la reine *Ahne, la
compagnie précédemment' dissOute^èlsâya'd^^fféunir dé1
nouveau; le parlement voulait donnêr desréheouragementl’
à la pêché indigèné àù moment où1 venait de^V former la
grânde compfghîê dè^êehe^dè la mèr du Sud.
Un bill permit à cette coinpàgnife de^distraire, avec
ragfément de la reine, vingt s’éhellings par ‘èênf livrés sterling
der’lôn capital,’ht d’en former uri’fohds ëmplôyeti
la pêche côtière. Un autre' àcte du parÊÉfiént soumit Ü de
nouvelles* impositions le hareng ssffihéxporté par^rès^Écôi-
sais. Le successeur delareine Arine', Glhr§ê suivit
les princihèV d’éconorâiéf^)olitiquê4 de cbtte Jinncês&e ; il
encôuragfea surtout les juches d’Écosse ën ïêtiV âfecordant
des primes. Un bill supprima la taxé à lever sur le sel