»-adipeuse très-épaisse. L’opercule a de fines siries et dé jolies:. yei-,
nules très-agréablement ramifiées. De fines s triea rayonnantes couvrent^
l’opercule : il y en a »aussi vèrs. ;le .bas du préopèrcule. Le
sous-opercule etIfènteropercüle sont très-grands. La ceinture hp-
mérale est étroite. La jdorsale, est sur le milieu 4#i k longueur du
tronc. Les npmbre'^aes’payons de ces .nageoires ne diffèrent pas
de ceux des autrfes, espèces.
'jp : ljf | A. 19} C. 2T; P. 15} V. 1.
. Les-écaillés,, sont finement et. longuement ciliées. .Leur portion
libre est petite; la partie,radicale a--des stries verticales et,parallèles
au bord. De chaque côté du dos .on remarque deux, .rangées
d’êcailles beaucoup ' plus profondément muées J et "qui, en s’en-
j chevêtrant sur la ligne moyenne, forment une sin gufi èré'gôuttière le
long de?cette ligne. Dès écailles membraneuses foin une gouttière
assez profonde,.dans laquelle s’engage la dorsalé. Une'tachp d’un
bleu .foncé existe sur le haut de l’épaule, et se, cpnserve parfaitement
sur les individus gardés depuis longtemps-dans l’algool. Le
dos est verdâtre; tout le reste du poisson brïlle' d’un vif éclat
argénté.
Nous avons reçu de nopifireux individus dp. eçtte
espèce* Les plus grands n’ont que ^rèize à quatorze
pQuiçes^MM. Milberti et Lesueud les.» :o ^ ^ À ^ é § ,-'èa
abobdâpqe des, marchés de New-Yàrk et de Philadelphie,
M. Bosc avait rapporté'Ve^ecé de la Garolike>-et-féGemment
M. Hqlhroock m’en a envpyé d’aütres' exemplaires
des marchés.de Charlestowrî^ Enfin, M. le;cpmte de, Gas-
telnaü en a.envoyé de l’embouchure de l’Hudson.
L’espèce a paru pour lapreinière fois dans le mémoire
de M. Mitchill1 sdüs lé nom que nous lui fconserybüs.
Nous la retrouvons dans les'^ouvrages de MM. Sforer et
1. Mitchill, Fish. of New-York, vof. 1, p. 153»
Dekay. Celui-ci en'a donné une belle figure, et le premier
de ces auteurs a fait €ônnefitre'le nombre considérable de
barils que l’on exporte .chaque année : il s’est monté à
quinze cents dans une seule année. Comme c’est un pois^
son très-huilehx, c^n "s’en jert plutôt .comme engrais ou
bomnié amorce, surtout pour les "grands Flétaira ( Pleuro-
nèctes hippoglossus). C’ës.t sous cé|rapport qu’il devient
l’objet d’un commercé çonsidérabîé: Au nom de Menha-
den, qui est une dé ’Ses dénominations vulgaires ; il faut
ajbutèr celle de Panhagenï et'de Mossbortkes ou de Bo-
nyfish, etc. '
A’Al osé shadine. ; ‘‘
iyè^Alausa shadina, Mitch.})?
Mitcfifil a ,d écrit, sous le nom de ,Clupea shadina, une
espèce qui mé ; parait,-se distinguer très^peu de la précédente.
J’avoue quéy si je ne l’avais pas - trGq.<fée>‘«istfn~
guée par MM- Storer et Dekay, jte n’aurais1 pas accepté
cette, espèce], car, quoiqu’en di$£ ;M. :Dekjpiy;„i|^^jiJ^n.
l’a fait^ beaucoup plus ressembler au Menhaden qu’à son
A lausa proestabilis.
t Les proportions qii’il donne confirment aussi cette ressemblance,
; puisque fa tête ne mesure que le tiers de. la longueur totale, et que
sa longueur égale la hauteur du tronc.,. •
D. 18 Pk. 21, etc/ '
. i Les couleurs me, paraissent plus vertes et k tache scapulaire un
peu plus petite que celle de Fespèce précédente.
Ce, poisson a été pris dans le havre dq, Ne;w-York au
mois; de novembre, et a été apporté h M. Dekay. comme
une variété curieuse du Menhaden; mais il y a trouvé
quelque différence,
ao. 4o