au sud d’Aberdeen, dans le temps meme .©ù le hareng
serait à peine arrivé aux îles de Shetland d’après le système
général des migrations« Anderson remarque ensuite que,
si la; marche du hareng suivait du nord' au sud, aucune
partie de l’Écosse ne devrait offrir une pêche aussi abondante
que la côte septentrionale de Caithnessy^paroe que
les terres doivent-y opposer une grande résistance ; e t que
dans l’hypothèse; du voyage,des- harengs devraient s’enfoncer
dans fies tbaies ou les creeks de ce grand golfes II-est
cependant- d’expérience que la-, pêche n’est jamais aussi
avantageuse dans l’ouest que dans le' nord de-l’Ëeosse; que
la pêche de .tété est en quelque sente nulle à vQaifchncss?;;
quelle n’y présente quelque intérêt qu’en-automne ou*
en hiver,, époque de l’année ^où, d’après le- systèmeî de
route attribué aux harengs, il ne devrait plus, troùver
un seul de ces poissonsrAnderson a fait encore sgt^avee
autant d’exactitude la même remarque sur les entes- du
Firth de Murray. S’il est vrai;^ continue cet historien,
que les harengs descendent du nord, lorsqu’ils se montrent,
soit en, été, .soit ten automne, sur les côtes; occidentales
d’Écosse, ces .poissons doivent, en continuant de se porter
toujours au sud, trouver les çô tés-septentrionales de
l’Irlande, qui semblent leur fermer le passage. Ils devraient
par suite de cette circonstance être forcés jpy faire un plus
long séjour5 7cé- qui rendrait la pêche d’hiver plus sure et
plus avantageuse-que sur les côtes d’Écosse. Or, voici; cë
qu’on a observé et ce que rapporte l’auteur -dont nous
extrayons tous ces passages. Bien quen général les harengs
se montrent souvent en grande quantité sur les côtes d’Écosse
pendant la saison d’été f .alors qu’il y en a fort peu
dans les mers d’Irlande; bien .aussi qu’en hiver les côtes
d’Irlande possèdent peut-être plus» de hàreSgs que les'côtes
d’Éeossecependant lopinidn que la pêche d’hiver l’emporte
en1 produit sur celle diétéy éprouVe beaucoup d’èx-
ceptions. Ainsi,*pttr exeiiiple$âvanfea'782,dépêche d’hiver
a-manqué rarement sur le^neôtêsrddÉhbSse f et éM^â^jété
presque toujours nulle sur<cellêév'd’Irlandès':En 1782 / les
pêches .d’été-et d’hiver ifurent raàuvaisëPen 'Êoosse ; mais
la dernière fut trèsrabondante en Irlahdéiv*(Setté circonstance
éveilla l’attention des$j£édaeurs écioâsais.«Ëh 1 7 83>,
la pêche ‘dicté* fut bonne en Écosse^^elte d’hiver très-
médiocre ^ tandis qu’en Irlandéf- toutes les fourmillaient
de poissén. D’auprès "fëxemple de^bes deux années;
la spéculation # tvtracerbaux- ÉÔéssa is' un ùOuvfeau plan
de pêûhe; mais l’attente îjides^pêehéüTs -futéntiêrérileUt
décuéfacar; en îyB ^ lè s bancs de harengs se montrèrent
dans>leSté>âi?esiîd’lrlandesvài!^aht* le solstice d’été, et dans le
cours de l’hiverJ suivant on n’en vi fr* p'a&luri seul ifàh^ lès
baiesë d’Irlande. Cette mêm^ann-éë la pêche d’été Levait
été bonne sur les côtesrd’Êcosse ; mais la meilleure eut lieu
en automne dans la partie lëptentrionale des Hébrides';
nouve'HëîGantTadiëtion avéè?le sÿstèiïi^^géfiépê®;des migrations^
car la meilleure Saison de pêche devrait êtrë l’été
sur les côtes dxËcôssey et l’hiver'sur îes^côt'ès‘3.d’Irlande;
Lies bancs-'de harengs que l’on supposé arrêtés.-dans' leur
eourse du nord' au- sud”, en’ voyageant, soit par léSîlles
Shetland, soit paroles côtes septentrionales de "FËcosse
et de l’Irlande/ne côftiménCéraient point par se montrer
en étév dans îles: eaux profondes de là mer chFNord pour
venir ensuite, vers là fin de la «Saison, dans les« baieS'écoS“
saises; ; Si la marche du hareng était aussi régulière qu’on
le présume y les pêcheurs ne seraient point incertains petur