pécheurs, depuis le Texel jusqu’à Blankenbcrghe-ys ne
prennent que peu de harengs pendant»l’été, c’est qu’ils
Réchappent trop aisémenfojdns»mailles, trop, BÙverfefS^de
leurs filets,-.tendus contre<les soles, les,: plies oiules bar-
bus. Les pêcheurs qui se «endent aussi sur le Dçggersban-k
pour la^pÉçhe du Cabliau ow. Moi'tie fraîchejfS,ont convaincus
que le hareng prési^,comme' poisson sédentaire.
Dans tel de l’année quecésoit, en hivercommeen été,
restema^de ce g&d'e-^st.presque toujours plein de harêngs,
e t ^ ’est une des meilleures- amorces,. qu’on'.puisse.*mm-
ployer-pour prendre la morue. Les Hollandais créent
cependant avoir observé qu’ile prennent-pendant l’été
beaucoup plus..-, de harengs^surda lisière^OGcidentale du
Doggersbank que sur le<;cêté oriental, d’ou ils concluent
que les^harengs ne viennent point.du» Nord, mais, qn ils
sont originaires : des , fonds qsur lesquels n-on ries •' peche.
L’arrivée..subite ou l’apparition, inattendue desj.mm,enses
colonnes des harengs n’a point, été i in Gpn n ue, d es anciens
habitants^ du Nord. Plusieurs, anecdotes^ confirmées -par
unte<sàga;>du temps,-nous apprennent que, dans unéian-
11 ée de disette, une des ^j-aies d’Helgoland ayant fourni
une: incroyable quantité de poissons, on attribua'.çette
pêche extraordinaire-aux enchantements, d’une femme du
pays. D’autres historiens rapportent que ces grandes^réu-r
nions de harengs frappaient, déjà les esprits d’étonnement
et, d’admiration. Le poids des poissons pêchés, était considérable
qu’il déchirait les .filets des pécheurs. Leurs
colonnes étaient si épaisses , qu’une i pique1,, plantée au
milieu,, jéj tenait debout. Z/orgdçager, en parlant derla La^
1-, Hwh nàt. séptenir., lir.
ponïe,-rapporte ces faits,'et. fon^vdit dans des Annales
d’Glraü§ de^Rôschild, qü’en HHg|É on pêchait tant de harengs
dans le Sund qu’on» en avait la charge- entière' d’un
chariot pour une poignée de deniers,pro ora denariotum.
Rzaczinsky1 dit qu à l’embouchuréde laA^i^tule, en-1^09,
on fit «une pêche- de harengs vraiment-extraordinaire par
Fincroyable afïluencecLë êest^oi-ssons: -’Wrs la fin de Blw
dé- iiiy-81 , près de Ruskoeyisur la côte voisiné de Gothem-
bouïgy il parut une-si grande quantité-d% harengs qu’ils
semblaient former une mtmtagne vivante jRs’agitant au
milieu de? l’eau. Les bancs-étaient si serrés qu’on pouvait
prendre le poisson -à la main. Anderson dit que laj pêche
du-hareng est quelquefois-d’une^si prodigieuse-'abondance
emËcosse "qu’on ne saurait s e n ^ ire d’id|fë%iEn' -1784toti
prit, dans kespace de quarante à cinquante jours,'tant de*
harengs* dans leDoch^Urn que-le produit de la vente
s’éleva à cinquante-six:millelivres sterlings.'Plüs loin, cet
observateur ajout% qu’en 1*^*3 , le hareng%-int occuper
lé» Loch ïorridon en'tel nombre qu’environ. deux - cent
cinquante buises dé pêché, qui ■ avaient chacune «deux ou
trois barques, et qui pouvaient porter douze à vingt barils
dê harengs, êurenëdeur chargement complet en une seule
nuit. Plusieurs > furent obligés 'd e couper leurs taves ou
cordages qui soutiennent leh le t dans un plan vertical, de
laisser à la mer une partie de leur tessure y afin de pouvoir
tirer-l’autre à terre pour-la débarrasser plus aisément du
poisson dont elle était pleine. .Cette' abondance de harengs
sé soutint pendant deux moisi*consécUtifs environ.
Un an ou deux après, des colonnes entrèrent dans le
1. Hist. riat. de Pol. j - p.'165.