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pêches avantageuses faites* sur les côtél?'(k’Ë^osse, de*Sca-
nie,de Danemarek et de^Morwégë^justifia^ces: entreprises
hardies,.^ Les mateloffidhtjllandais ou J zëla'ndàis* vinrent
pêcher,^n la - hauteur- de;/Yarmouth. Des documents
^quevNoéj de la Morinière-' regarde »'commet aûthjsja-
tiqjaes^^éfutenffiieSw assertions- de Pontus Heutërus, de
Delft, affirmant que lesfJEIôIlàndais ne s'adonnèrent- à là
pêche-,«des# harengs qi^elnM^2V nOn trouverait' encore
d’autres-^preuvesffie raneiër£nêlê!àde la*pêche duî hareïîg-,
dapsr lesidiplômes*df||gfconcession accordés par ËricnYIII,
roi dëj> Danemarek e t paraseslysûece'sseurs aux Vdlléjfdè
De ventes dçcHalderwyck,' d® Staveren et d’Amsterdam.
Outre le hareng iqui provenait de la£ qa.êche^êï©llaüdaisë
proprement dite, il en fêtait encore im p t ) é t r à n ' g l r d
sùrtout-des villes«ânsëataquess-Le comte.GuillaumeOacccfrda
plusieurstq)riyilégês aux—pêcheurs' nationaux- OIT'étrangers
par#des*;diplômçs de de. i 344- Par-celui-pi'il
institua u n . marché francs .pour la vente des harengs à
Brouwershaven. Amsterdam ayant obtenu un terraint'considérable
en Scanie, entra avec plusieurs au très -villëslàe:-
la Hollande dansda ligue.anséatique, et elle acquit-un
gland degré de «puissance" à la faveur désigna vüégês* quel
luhdonna Albert, duc» de Bavière et comte de Hollande.
>iiOn^vpilAdonc que dans2 cette période de quatre siècle^
la fpêcheidîëllandaiseiildu«harengia. dû son acêt-Oissemënt
aux eheoüragements des souverains du pays 4eüîsurtouÜà
l’association que la plupart des villes maritimes: de Hollande
contractèrent avèc les* lies anséatiques. Ces alliance&'eürent
pour résultat une extension considérable du commerce. En
mêm&jtemps la rivalité des puissances'du nord contre Hambourg
et Lubeck, engageâmes rois dé-Suède et de Danem
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marcLàfavoriser les.Hollandais^ afin de diminuer le pouvoir
de. la ligue Üpséatique.' Les faveurs accordées par. ces
rois aux pêcheurs(ftfcjaux*,marchands hollandais furenttdë
seuhprétexte des guerres.qui éclatèrent alors; Il est .cértain
qu aussi tôt ! qu’Amsterd^nf:eû|iJ obtenu.: un?. établissement
en. Sçanie-j/tplle i-yvrfonda * un comptoir dont le »principal
objet était la hareng Æ^elle y .établit* un consul,
afinde p pd t égêrdes, ach ats :-co iasi d ér ab le s1 quer ses >cotnmer-
çaptSf faisaient sur les pêifies d’ËcosseJet de la Grande-Bre-
ta^ne^ifarilèi produit;,dè leur pêche ’n’aurait>pu suffire au
commereeétranger.iMous .verrons.qu’Ëdo.uard III s’opposa
àj ces>ventes en as tréignaiit tous les; pêcheurs anglais\à itfë’nir
véndielleur poisMona Yârmo-uih. La loi rendue par-ce^sou-
v.erain .produisit ,un effet, tout contraire..; elle servit-à 4Vcb
crôî^eiheâît - .des *, pêches»! hollan daises. A $ peine a'.fiifp elle
promulguai« queMesi villes maritimes omirent en mqr^un
pl^igrand ; nombre d p , barques , et les Holla’ndaisïifirerit
alors,}p0ur .eux une pêche que leurs voisins refusàient de
partagey.ct
- i^epbesoin de »pêcher dans les grandes èâux amena des
changements dans la construction dés bâtmmn'ts de pêche.
Il: en içtrodûisit au&idans les dimensions des filéts'pôur
pouvoir i atteindre le > fond de l’eau, loin de la côte, afin
d’ëluderilàdéfense.quf leur était .faite ndeipêfeber' sur les
bancs ; peu .»profonds,. mais voisins, des côtes orientales
d’Écosse. i On prétend que les premrers -grands filets furent
faitscà Hoorn en 14 i6-' G est aussi : ve rs lè mêhie Itemps que
Beukel, de Biervliet , trouva la méthodefdé paquer les ha-
rengs,' c’est-à-dire de les»! arranger%par lits: dans,» :les tonneaux,
au! lieu de les ^expédier en /wracs.- La supériorité
de cettet préparation sur toutes celles g dont on faisait
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