à Haquin, roi de Nôrrttégëp en 1363f Olaüs, leur fils, fut
proclamé son successeur. Ï1 réunit ainsi les deux couronnes.
de Norwége et dé Danemarck avec les îles dépendantes
àtkîCette époque du premier de* ces royaumes; ëest-à-dire
de Klslande, des Orcades, des îles Eeroé et mêmeides
Hébrides et de Vile de Man. :<Get événement^ qui pouvait
changer toute laface politique dëkEurop^septentrionale <,
détmire l’influence et même le pouvoir des villes anséa^
tiques,* fut amené en grande partie par la prudence de
Marguerite; .Olaüs ^possesseurs dA. lâî:Norwége et du Dâ*
nemarck, passa eii Scanie, en 13B5 ,Avec Marguerite,fSa
mère. Il confirma, dans cette tourne©; les|droits,que les*
pêcheurs et les marchands avaient defebaraquer, pour la
pêc^e du hareng, sur les côtes de Scanie poix ils possédaient
aussi des maisons religieuses^car le couvent d’Ebbleholt
fut confirmé par le roi Olaüs. Ce jeune prince mourut deux
ans agrès; sa mère, Marguerite, lui succédai:Sous son règneJ
le Danemarck- commeriçaeà se. reposer; le Câliné‘dont
jpuirentià cette époque les peuples du^-Nord ne fut interrompu
que par la guerre des pirates qui infestâiènt la
Baltique et le Cattegat* et que les ^villes dé la ligue an-
séatique terminèrent avec leu rsp ro p ré ste ^
voyons dans les siècles-suivants d’autre facte remarquable
concernant la pêche du hareng, qu’un règlement fort détaillé
relativement à ,1a préparation.. du poisson, dont les
sages dispositions ne produisirent cependant rien de très-
important. Aussi les choses restèrent dans un étâtÿètâ-
tiônnaire jusque?vers l’an i jBo; oh* selon Pontoppidân,
le gouvernement apporta une attention toute particulière
à la restauration des pêches du Danemarckf et defNorwége.
Le zèle des Suédois avait donné àvcette industrie une telle
extension-,' que ;ce peuple, qui tirait du Danemarck des
millierside barils de harengs, était à cette époque en état
d’en vendre plus que les Danois. Pour arrêter pas* la con-
currence^le^réjudipë'afltguel les Danois; étaient'exposés, le
gouvernement projeta d’établir.uneÿpêche réglée sur les
côtes d'Islande. Dn 'règlement publié en 1763, fut suivi
de plusieurs autrqg ordonnances pour fixer la distance des
lieux où le hareng pourrait être pêché, pour faire connaître
diverse^ instructions commerciales et économiques;,
afin d«ssurer un débit plus avantageux aux harengs islandais
sur les mareh&jétrangers. A cette époque les Islandais
b avaient pas eWcore de filets propres à la pêche du
hareng. D’ailleurs le manque d’hommes et la rareté du sel
furent aussi desfobstacies à la réussite des efforts qui furent
tentés pour ÿ établir une compagnie. Le régime de celle
que l’on essaya "d’y- instituer, ne, put être de longue durée,
et lorsque , en 1776, le privilège exclusif de vente du poisson
fut aboli à Copenhague, une Ordonnance supprima la
compagnie islandaise, en attribuant à la couronne le
produit, de l’exploitation du commerce de la pêche en
Islande ; mais les avantages : que * le ministère s’en était
promis ont, jùsqua*présent, mal répondu à ses espérances ;
et les. causes que j’ai ^indiquées plus haut s’opposeront
presque toujours.à l’établissement d’une pêche réglée sur*
cette île septentrionale. Il faut y ajouter le manque de station
convenablement disposée suiv ie rivage des golfes
pour y débarquer le hareng et lui faire subir les préparations
nécessaires à l’exportation. D’autres causes physiques
seront aussi desvobstacles au développement de la
pêche dans ee pays. Moos observe que les brouillards y
sont si fréquents et si intenses qu’ils empêchent les pê