Dunkerque, à Gravelinesy-iet .indifféremment à tous î les
autres ports.>.Cettq*hberté augmenta beaucoup le nombre
des bateaux de pêche armés>le long desfnô.tés de Flandre-
Dunkerque n’en comptait pas moins de cinq cents;.Chaque
buyse^de^pêche.avait un filet au nombre, dejqeux quelle
mettait à la hier appelé 1 e Jilet saint, parce que tous-lès
poissons qui s’y, paenaientiétaient yendus.au profit de. l’église
parOàsside..* saint, k qifirladévotion de queliquiS^
pêcheurs avaiCIsRns;, doute = donné l'origine; -efeqqi
n ’était d’abord qu’un .acte^yplontaire-, fut- bientôt un acte
-ob^gâtoire. Non-seulement les .comtes de Flandre^a,U|tori-
sèront cet usage y mais on finit; par en faire une loi.à chaque-,
pêcheur. On faisait saurir ,1a plus grande ipartie^du hareng
apportera Dunkerque. Ce poisson jouissait d’uneÿ,s|
grande'réputation-, que les:éaquès=exportéesfso.us la marque
de'Dünkerquey ne payaient aucun adroit «àd’entrée 4§s,
villesfdè Flandre. En,i^5t6 , le produit delà pêche-annuelle
de Dunkerque pétait»évalué, à quatre ment mille ducats.
»Cette prospérité dura jusqu’à la rupture,? entre- la France
et l’Empire, et malgré' tous^ les avantages »'que l ’empereuY
accoidmÉaux diffétentes- yillesj d Os.ten.de yïde.^iqüport,
de BrugesV la -plupart des bateaux devinrent, parj^uitp
d’une'longue inaction ,drorsde service;, les fonds,%aiçpt
épuisés, conséquence nécessaire de cent années de, mau-
vaise fortune; on ne put les remettre en état^de-teni^la
mer. Plusieurs compagnies, essayèrent de se former | Isotis
l’inspiration de leurs élans patriotiques êtëvec la-protection
d ii gouvernement^qüi alla jusqu’à exempter de toute
imposition les seIs qu’emploiraient les* compagnies de commerce
d’Ostende et dë-Nieuport. Les Hollandais et les Anglais,
songeant de suite à leurs intérêts , voulurent empêcher
les Flamands .devenir pêcher, dans?.leurs mers: ils n’épar-
gnèrentpoint leurs richesses?pour étouffer les compagnies
flamandes dèsnleur naissance. Elles,ne-purent, en effet,
soutenir^#'concurrence.-avec la pêche hollandaise|j?et;.yers
la compagrfie de-Nieuport fujÊrobligée de* céder.à
l’ascendant de-la po&itique étrangère; les bateaux de pêche
furent vendus, partie*aux:D-unkerquoi.s^partie aux Hollandais;
des-meilleurs marina1 et fpêcheurs’ suivirent leurs
bateaux--; et abandonnèrenteainsi Ostende et Nieuport.
La guerre de la succession tacMeva de ruiner, sous ce.*
rapport*, s lest prqvitoces^elgiqu’es maritimes; et si, après
la paix d’*Aix-la-Chapelle, l’industrie flamand^jfit quelques
tentatives pourrelefver la pêche du harfeng à Nieupqrt et
à Ostende, si de ^nouveaux règlements furent succéssive-
ment aecordés en faveur de ces villes jusqu’en j.770, cette
branehefd’industrie ne fit que très-peu der’progrès.-, Cet
exemple est un savtert-issementfisévère donné aux puissanGès
qui -, après avoir laissé dépérir« leurs établissements de
pêche,.-sentent la nécessité de les relever. Les hommes de
mer qui y sont propres-, ne se forment que lentement et
par uns exercice mon tinueb d
L’émigrationdeS pêcheurs qui avaient quitté les Flandres
lors de la dissolution de la compagnie« en 1727 se fit toujours
sentir |u r lesi cotes ^flamandes. ’Cependant la guerre
qui s’éleva entre la France et l’Angleterre «et» dans laquelle
la Hollande : prit part, favorisa de nouveau la pêche flamande.
.îOstende etiNieuport fournirent valeur tour des
• poissons salés; aux puissances belligérantes; ils introduisirent
leurs poissons dànsdes ports d’Angleterre et ?de
France. En 1782 et en. 1788, l’empereur rendit plusieurs
ordonnances favorables .à la pêche ; il alla même, pour