la conduite du protecteur paralysa bientôt'toute l’énergie
des habitants et rendit inutiles les efforts d’une compagnie
nouvelle formée à Londres en i 654> et qui était composée
dé tout ce que cèttè ville avait de plus distingué. Crom-
wel avait fait détruire l’ancien fort de Stôrnowééÿ j maisdl
en 'éleva un "nbuveau, cfoyant ainsi contenir les habitants
qu’il savait affectionner la famille des Stuart. Des troubles
en furent la conséquence^ la garnison fut ; égorgée ; les
désordres qui suivirent ne permirent pas la compagnie
de faire de Stornoway la principale place de leur établissement
de pêche, ainsi qu’ilsAvaient p rô ie t^ l^ tô ù s te
plans que la compagnie avaient conçus, s’évanouirent
presque aussitôt. Après la moft de Cromwel, Charles II,
le duc d’Yoïk, lord Clarendon, et plusieurs?personnages
de la première noblesse d’Angleterre formèrent, en i66 it
un conseil de pêche dont le roi sé déclara protecteur;
• Un bill confirma toutes les lettres-patentes données sur
la pêché y il fut en quelque sorte provoqué par le corps
des poissonniers de Londres, qurâ-vaient demandé quon
remît en vigueur les anciennes lois favorables aux pêehe'uïs,
parce que ceux-ci étaient en fait la principale force de la
marine. Deux ans après fut rendu un acte , concernant la
marque et le paquagè du hareng. Aux personnes qui composaient
le conseil de pêche on adjoignit plusieurs nég<#
ciants ou armateurs qui constituèrent une - corporation
politique sous le nom de compagnie royale de la pêché
d’Angleterre.
Poiir encourager cette association, les parlements rendirent
plusieurs bills tendant à lui accorder des privilèges
très-amples j la compagnie obtint la permission d’établir
une loterie et de faire recueillir une contribution volontaire,
dans^utgs^es,' parojssçs. On obligea tous ç^ux qui
tenaient auberge,, hô {eh,garni, taverne^.etç., de prendre
un O.II, deux barils ^ e ^ ç ç n g s pour leurÿ{con,sommation^Ji
raiscya de,(%> sehellingspaqbnril.
gi U^uCompagnie., fut autori^ ^ i i p^çc^evoir * 2 schillings.
%denigrs paivbaril d^'poisson impprté^p^Tpays étrangers
: en Angleterre
» Unfin , par un acte devL6f)Ç), on. annexa-à la couçpnne
lesAîj^Orcades gguj ÿmatjii;a ^un^^eçpnde fois1 quelques.
familles -holfapdaises,, Les harengs-^ales, par ^ ettè
c'pmpagnieti.çibtinrent bientôt; ^ne^ustq. réputation ||gj ils
trouvèrent dansées différents, parches de la Grande-Bretagne,
et de l’Europe W débouché satisfaisant. En, 16-31, lq
l\%i^ç^9mpagné .du (fup cl’^prk fit un voyage,^ Yarmôuth ;
la jÇjpmp^gnie lui,,présenta pa-r^r,econnaissance quatre ^harengs,
.d’or ciselésjjet .enchaînés pour faire ^allqsfqn. .aux
richesses que produisait. lav pêche de -ç.e^poisspn. Mais ; tous,
les'avantages qu’op. pétait promis. eureUMencore le. même
sort |pouri#Gette çqmpagnfe .que. pour lps précédentes.
Charles II*s<* iFOuva. dans da néGessfté^de. retirer la perception
dé^fJdfiîJlSïaqn’il lui avait?ïgécprdé^ les intéressés
en conçurent des inquiétudes,^t. il s’ensuivit,bientôt la
di|%qliition totale deda compagnie.
I De nouvelle&j-tçntatiyes eurent lieu en =16)7 7. Aux privilèges
dont avaient -joui toutesxl“es compagnies, précédentes,
on lui accorda la concession d’une gratification de vingt
livres sterling pour chaque buyse^ou drogger de pêche
équipée, et mise dehors, pour le hareng^ La, somme était
prise sur les droits dédouané perçus, à Londres, Le fond
principal de.cette;.compagnie fut d’abord de.dix à douze
mille livres sterling. Ce petit, capital fut bientôt épuisé par
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