Nos grands exemplaires, ont-été envoyés ^par M. Lesche*-
nault , qui nous a appris dans ses notes qué les pêcheurs
de la côté du Coromandel l’appellent à Pondichéryf dans
leur langue tamoule, Oulan-mine (poision oulan). Il dit
que le jroisson^ quand iLest gras, est un des plus estimés
à Pondie|iéfyl Qlfe 'dmiâ4e#ï-dis:-dfavrü.qïi,flésfet&toéiUe^;
Avànt ce:voyageur, Sonnerat en avait aussi rapporté des"
peaux desséchées prises au même endroit. M. Dûssumier
l’a décrite dans ses^ notes sous le nom de Toli, comme
ayant des teintes vertes sur , le dosl changeait eft< ibleu - à
reflet nacré. Le ventre- est dhnieï'belle*couleur a'rgêht/éé &
une .tache olive’existe, suDjle h au td ed ’operculé. , L’a peam
tout.adipeuse qui couvre fa tête, depuis la nuque jusqu’au
devant de l’oeil J est transparentoet eomme^gélitinfeusé&La
dorsale, blanche, a le milieu jaune et ton -bord noirr La
câudale, argemée, est également bordée de lidfr. Lès péc-
tbrales et le|/Ventraies Sont d’un blanc transparent. -Ce
naturaliste observe quefcétte Alèse arrive à Bombay au
mois de novembre et que sa chair esf-Jort borine^* Enfin
nous avons d’autres exemplaires de èette "espèce", qhi1'faisaient
partie des Collections de M. Roux. Nos plus grands
individus ont vingt-deux pouces^ Nous en avons reêû des
mêmes lieux, et en nombre asSèz?-considérable,"dè diverses
tailles1. : Ils diminuent graduellement’cfer grandeur jusqu’à
n’avoif5 plus que quatre poübes’ét demi a. cinq poii'èés. Les
documéüts qüé je trouvé dans les catalogues de M. Dussu-
mier me confirment danp;l’opinion que m’a suggéré jexa-
men de, cçs différents, individus., Je lçs regardetpqomme
étant dés jeunes de”ceS grandes aloses que je./yi&ns; de
décrire. Ils ont tous une tache noirâtre au haut de l’épaule,
et il me semble en voir sur un individu quelques traces
fugitives d’un, plus grapd.pambre, .le long, du flapc. ^Ç’est
là po qui me fait croire qu’il faut^ussiMrapportei^â.vce.^e
espèce\e<Keelee de Russell, pl. La position avancée de
la dorsale,-les raies longitudinales du dos’ me cçnfirment
de plus np plus dans Jïdée^dq; ne rapprochement, eti^feo
serait d’ailleurs, si ma-supposition est exacte, un changement
dé-coloration qui rappellerait tout«.à,fait ceiix que
noûs observons sur notre Alose,qui perd, quand'elïjéjj,est
adulte,, les taches de .sa jeunesse..
Je crois devoir rapporte^ à cette espeî^un très-beau
dessin envoyé de Java par Kuhl et ^ a n Hasselt, et dont
■JJ. Temminck a eu l’obligeance de me laisser prendre le-
calque.- Oos. naturalistes avaient l’intention de l’appeler
Clupea rfîacr.oura.
Z /A lo s ê^u e - R eeves.
PjP Aldus a Reevésii, Richardson.
M. Richardson a dédié à M; Reeves une;;espèce qui a la
plus grande ressemblance .avec notrp Palaaah, mais il
trouve qne - -
la pectorale est,plus courte, que les écailles sont.plus-rudes; et
il observe aussi quelque différence *dans le ■ nombre des, rayons.
L’oeil est placé plus bas, et le maxillaire, qui est, court comme .la
tête, a une forme ovale, régulière, èt s'arrête sous/Ie bord postérieur
de l’orbite. LesTjoues sont 'un peu veinées ; il n’y a point
de dents. On compte trente écailles dans l'a longueur, vingt-neuf
dentelures sous le ventre, dont treize "sont au-devant dè la ventrale.
D. n,* A. 1T; G. 29;-P. 15; V? 8.'ï*
La- àiouleur du dos? est mêlée de vert et de gris noirâtre ; idis-
posé&par lignes, correspondant.au nombre de rangées des écailles.
.Lues côtés et le ventre sont argentés avec des lignes de points gris^
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