■ m.
d’Angleterre. A certamesfeépoques, dit-on, dans les baies
où fourmillent les harengs sur les .cotes d’Ecosse „on entend
subi temenÆjj un bruit qui ^ressemble ,ài*e§luk,dun
çoup de pistolet. On suppose que ce|pruit ^egkjprmé par
le hareng :_en jnême^emps il passe pour être le -signe .infaillible
que le,..poisson va quitter la cote.^En effet, lorsqu’on
a entendu?ce, bruit, qui^o_rend par ,cet$e plpasej :
the herning haye^.craked, il n’en reste pa§ .un seul le
lendemain. Quel que soit le degré de confiance qui mérite
cetfe^déçlaration desqpêcheurs, il n’e|jlpas. douteux,
aj oute Anderson^que les harengs s£ retirent souvent, d’une
bai.ô. en fort peu de ^emps^sans laisserja moindre trace
du séjour ^.qu’ils y^ont fait.
Je retrouve, dans les notes-de, INoëbde.la Morinière',
qu’il a fait, des. recherches sur cette opinion pendant, sdn
séjourTen Écosse. Il assure que.les différents-pêcheurs*èon-
sukesJjui ont to^l9ofirmé?que les harengs.prpduisaiçjtt^g
bruit dans les,Loch Broom,dJm, Slapan,,-Braekadale^JJn
4es pêcheurs^écossais, lui a même affirmé qu’étant, à bord
d’une buyse dé pêché , les .poissons s’élevèrent^,au moment
die l’explosion, par un effort.si. violent, qu’il en,retomba
sur le pont. de quoi^en remplir sept à huit^.b^rils^. ^
bruit a-t-il quelquefrapport’*,ayec^celui dont nous ayons
déjà, parlé'sous le-nom de .jqÿmch*r-ou av e c ce ux ;9W?
produisent~d’autres poissons, et sur lesquels nous avons
appelé d’attention de nos lecteurs dans le cours de&jcet.ou-
y/ràge^Souâ rappeUeron^efotre autres ce» que,, npu^jiypns
dit des. Pogonias, appelés par les pêcheurs de Îfew-York
drums ou tambours, les extraits que nous ayons-donnés
des,observations de Jo h n 4Yhit&et d&M. de HumboldfcV 1
* Le hareng, éprouve quelquefoisiie besoin de se déplacer
;• sesigoûtsm©Ut erratiques ; leur répétition non interrompue'
prouve la-'constauo’ë^-de.aes habitudes; le besoin
de déplacement, fartqüèle hareng s’engage dans toutes les
voies où ihpeut avancer. Gela rappelle l’anecd’O’te rapportée
paqfautemrfli l’ffistoire des Provine€fedütp ip |îi».T!
: ,r§oùs le rrègue vde: Guillaumè" I l ‘roi des Romains et
comte de Hollande^ Enckhuysén;let Stavèren ^’étaient
sèpârêés iqû©;; pari un?'durant d’eau qui se,^formait à la
m arée montante-,t ;:et 'vfespa ce àuj o urd’huî baigné g par g lë
Zuydèr|ée ; était une vastë: prairie couverte de gras pâtu-
làgesülfln gentilhomme frison avait ses^terres- dans'ce canton.
^LJn. jour qu’il së promenait dans une decses prairies,
il apercpt un hareng dans un fossé dont i’eàu n’avait
aùçuné^ierimmunicâtion apparenté avec la mer. 11 jugea
qu’elle* se faisait* sous terre, concluant de.là que lé terrain
sûr lequel il marchait était miné par la hier et qu’il
ne» pouvait subsister longtemps, il se hâta de vendre;ses
biens. La prévoyance lui servit utilement. Le terrain fut
abîmé peu dè temps après, ét les vaisseaux jettent aujour-
d’hùi l’ancre; dans cet endroit où;s’est, formé une bonne
■ rade, p > * i p Jgp§£| I î, (t ■ % bifef11 m 11:
Il paraît, au surplus, que le climat ou >la nature i des
eaux influé dune manière remarquable sur Ibs habitudes
erratiques ou sédentaires-dû hareng. Les pêcheurs dë Boulogne
pensent que. le hareng de là Manche est originaire
du Pas-de-Calais. Ils ont femarqué que souvent, et sans
aucune variation de veuf ou de mer, les poissons se montrent
tout à coup, : quoiqu’on n’en, ait vu aucun la veille.
1. Hist. des Provinces-Unies, I, p. 25.