.• NousVoicf arrivé au temps'dë's grandes discussions qui
s’élevèrent la libetté
de. laipêGhe ; sur lés’icôtës de la Grande-Bretagne:’Les Anglais
voulant : exiger; .un droit de pêche1 dansHés* èaux vôi-
sines. de deurs-éôtes, alléguaient que le traité de' 149^ ,
conclu, avec!un. printe de ,1a 'maison d’Autriche^, ne pouvait
plus prôtéger les Hollandais qui avaient renoncé à là
domination de tee-pfince. "
î Les .Hollandais! Opposaient, de/leur ' coté, l’habitude
cohsacÈéè par. W temps?, dé ' venir pêcher'sur les rivages
^Angleterre, |É1| sou te nai étà en même temps’ qué la mêï
est au premier .occupant. .La guerre"' éclata bietftot pet^la
Hoîlandéf- tantôt u nieià.la Éràncep tantôt'sépàéée* d’elle,
fut; .comme ~ cet tepuissance,;* soumise à .toutes ie;s 'vieis-
situdês^dont ilîésïïinutile dé .ré%àcêr l’htefoire en détail:
rentre;*, dansa l’exposition des phases historiquesT â'éi
troislpuiSsanees.alliées.bu rivales./; / ^ ' r/n *' > " r
,/J-e vîen’s^deisuivfe; dans-le.cours deoët ex^ôsé/l’ëtàt dé
la* pêche ancienne/-sur les côtes; de notre pàÿsp&è^ ur celles
dés provinceslmaritiines de la Belgique et de la Hollande.
Avan£>d’entrer/dans. la . mer du* Nord ërdé/c'onduiré les
pêchëuistjusque'SOUS;les; glacés du pôle, iLest maintenant
naturélrdé-parler d’fr la pêche anglaise'.; I.......' " : J®*
? S ï l’on^ncrbit les .plusnncienS documents, on peut faire
remonter', les .premièresSdâtés'/eertaines de la pêdhe; a#^
glaise du hareng au^mmencement du huitième'siècle.
Bede? .rapporte à Wilfredf évêque d’York ; en#67'8,'l’àrtf de
pêcher dans la mer', mais il est dans l’erreur. Le plus aii-
dem règlement oit de jha«mg ho» n o m » ; est la règle
4. Hist. éàl. ;'livl IV, Jdi. 14.
d’administratioh dès irevepus et des „offices des monastères
d’Evesham donnée; en:. 7 09. Plusieurs! char tes du, onzième
efcdu douzième ..si èllejsignalent .des . donations de dîmes de
harengs’ à .-différents monastères de la Grande-Bretagne;
elles prouvent. combien« à; cette, époque reculée'.la pêche
du hareng .y: était déjàe considérables Si .1 oii consulte la
chârteadê fondation .'dp* monastèrë de Berking, „on. peut en
ebnclure quètdes :Anglaisnsàlaient., et sa.urissa.ient.;,déja le
hareng. Ce règlement porte qu’un baril doit,Contenir mille
harengsj et lè tonneau six cents ; il .règlêi.qe que},çhaque
religieuse .doit .enhrecevoir pendant l’Avent, pendant le
Garêtae. fetV-les ■ autres: jourscd’abstpëO.Qëpjenfin, ,pn connaissait,
alors*; le Herring-Sifoèr, 5 «expression qui semble
exprimer lè; paiement d’une.rehte ;d’une,certaine; quantité
dé harengs pour.’,lèsprovisions’des maisons,religieuses.
Au tempsideda conquête.^on, voit qu’une a^sez .grand
nombre de. fiefs maritimes* soutenait déjàîla pêche du ha-
rengpet qu’il .y avait de nombreuses salines, sur -les. côtes
de Ifeffolk, de Suffolk, dé Susses. Il y-énayait plus de
cinquante à l ’île.de iWight. Dès iq3o, Édouard le Confesseur.:
donne àd ’abbaye de .Fécamp des-salines-situées| à
Chéstemÿarmouth létait déjà, sou$ Guillaumè;lejCqnquéT
rant,>Un portÆQjjisidérabie d e pêche, et Khox/ établit que
les anciens titres de eétte; époque;con&tateht que le: banc
dérYarmouth servait4 de. rendez-vous aux pêcheurs des
différentes:.pârtiés de, l’Angleterre,‘ dé, la [France .et de la
Basse - Allemagne qui venaient Stous des ans-faire :1a pêche
du hareng. Cette multitudes, de pêcheurs de différents
pays fit sentit bientôt le besoin de maintenir Tordre,et de
1. Knox, View of the Brit. emp.