nation qui est encore en* usage aux environs de Dieppe et
sur. les côtes de Picardie.. On ne peut conclure à une différence
.spécifique de l'assertion d’Albert le Grand ou de
Vincent.de Beauvaisy.;carde squelette., étudié avec soin,
ne montre pas les différences^indiquées par ces auteurs.
Les tachesfïne peuvent »pas servin là'^distinguer les deux
espèces-; car elles existentisur tousdes individus^: -elles
sont plus ou moins-apparentes,--selon que le;* poisson a
con&etvé plus ou moins bien ses,'écailles. La présence« de
ces taches.avait frappé les auteurs de la renaissance^Or,
Belon, qui essaie! d e distinguerd’Alefeé* ou le Gieppa des'
Italiens d^spn Agone, qui serait4a*Feinte jvrèfuse •à c^le^-ci
des xlents. 11 dit positivement î-G/vr rictùm habent gran-
diusculum sine dentaTra^dalviani dit aussi- de^son Agonie
qnelle manque détdents.^G^ edentatum. Rondelet n’ aurait
pas manqué>de distinguer les deux espèces?,Ysi elles existaient.
A partirde Willugbby, il faudrait admettre, qu’aucun
auteur n’aurait fconnu ni observé l’alose; ehf Duhamel^
Bloch j Klein, Linné ne parlent que de la Feintée,ie^st-à-d ire
d ’une dose à flancs tachetés. En.relisant-même;,les nofes
deJ^oëldela Morinière5?d’aprèslesquelleÿ3\I.deLae4pède
a^étabji s Clupea fallaæ, dénomination
n’a pas voulu adopter: et qu’il a changée en celle!de:67w/?e<2
finta, il est facile-de voir que Noël lui transitai çttait des
observations que lui donnaient des pêcheurs sur 1 âge, des
alpsesAou sur les saisons, d’o ù i^p en d le goût de la chair
des-poissons^r
C’est d’aprH des docùments puisés, à une même source
que M. de- Lacépède.â établi aussi' sa Clupée Rousse
{Clupea rufa): Cest" une variété que Noël appelle aussi
une alose d’été , que l’on prend quelquefois en abondance
aux environs de?Villequier; dans le1 la e Ale Tôt, depuis la
pointe du Hode jusq.ufeuxÀ^isïéî'sMll dit que ee poisson
n’offre jamais1 ni eeüfs ni laitance en telle saison quil sdif
pêchëAOn lui donne le nom de Rousse, parce qu’elle a la
chair moins, blanche que Talose.» Après avoir raconté que
cette Rousse'est une alose, la sédentaire dans-les eaux de
l’embouchuref’de la Seitaé;; :il*ajoute que les/pècheurs de
Vilfequier disent que ce sont des :aloses qui se remettent
dur frai..?Il; donne encore quelques autres détails sur l’ex-
c©lfeUceAle la chair; mais ilsYÉdnt souvent cüntradictoires.
Ge qui met fait ajouter peu de fois à -ces- renseignements,
que fjîêk me. sufe adressés; à M.-dPouchety- professeur-
d’histoire naturelle a Routen, en le* priant de faire des recherches
au?, sujet- deveetteŸvariétéy et que le npm de
Rotasse- est aujourd’hui tout à faitsinconnu dans la basse
Sepie.
Tous*ces motifs;-joints à l’examen des ? matériaux que
j’ai signalés plus haut/me :font dondtaroire. qu’il n’y . a en
Europe Qu’une seule espèce d’alose.. Elle est'rare dans les
contrées septentrionales; car Linné ne la compte pas dans
\&‘Fauna suec$h.;M. Reinhardt ne laïcité pas dans l’Ich-
thyologie du Groenland, ni Friedrich Faber dans celle d e
1-Mânjdeyet les auteurs des Faunes>septentrionales-: qui en
font mention, disent tpuâ'quelle est raredans la Baltique
ou èur les côtes occidentales de la Suède o u d n Dane-
marck. Tfek Retzius$l?adtéë sous lA ndtn de Qlupea alosa,
et M. Nils^dn3 sousYde nom de Clupea fin ta pris dans
Cuvier. CeS deux auteurs s’accordent àiluidônner, comme
nom suédois y Stak-sill
-1. Retziusv Faunat-suecp; 353, nr®F105.
2. NiJs’s., Iéhth\xScand. Proâr., pi