de dette île où venaient frayer des bancs d e harengs .dont
il fit une pèche très-abondante. Mais nous ne trouvons
plus "de documents certains sur limportafice de la pêche
èn Scanie que dans le treizième siècle. De Hehnohkfd’un
des? continuateurs de la Chronique slavënne, ne craint
pas de vanter la richesse que la pêche procurait aux Danois,
en disant qu’habilles autrefois comme de simples matelots,
les Danois aujourd’hui sont vêtus d’écarlatëet de pourpre j
car ils regorgent'de richesses, produits de-leur pêche
annuelle, de sorte que les marchands de toutès les nations»
viennent leur apporter leur tir,“ leur argentât leurs denrées
lèsplusprëciéusëspouracheter en retour le hareng
que • la ^Providence f divine donne si libéralement aux
Danois.
Eric-: VJ commençàbon règnêr par ^soutenir une güërre
sanglante à laquelle la pêche du hareng donna* lieu. Ayant
inquiété, en i2t42,des-pêdheurs de Lubeck êt* retenu prisonniers
quelques-uns des'leurs, la cité"résolut d’en tirer,
venge an êe ùyëc le secours de' quelques: autres -villes :ma-,
ritimes. LéurS troujte^ vinrent attaquer* Copenhague*, remportèrent.
d’assaut, -rasèrent la forteresse et ne Se- rem-'
Marquèrent qu’après avoir chargé fleurs- vaisseaux des*!
nombreuses richesses - qu’ils purent: enlever. L’Islande,
comme« ôn: le sait, fut réunie au Darièmarck dans le treizième
siècle; Il est question:du hareng dans une des-odes
mythologiques de l’Edda, tèt}l’on peut remarquer que dans
les noms de plusieurs des montagnes*de cer pays ,* le mot
sild (hareng)^ entre, dans leur composition. 1 b est d’ailleurs
naturel que la pêche d’un poisson aussi abondant„et aussi*
commun dansr-lés mers du nord, ait excité dans tous des
temps l’indùstriè dgs populations.*Aussi'l’on peut lire dans.
les Mémoires d’e'JAçadém ie des inscrtptionsj1, tout ce.que
la pêche dej Ce ^poisson offrait .de.Surprenant et de mer-
*eilléuX'3à'Philippe, de Méziores, qui en ; rendait. pomptenà
Charles VI, roi de Franc'e..*Sous 'Waldemar ÏY, en i 368 i
de nouvelles défenses faites aux J)àriois ,daùs le but d’in-
terdirëftoute relation,,commerciale mvecffes^ villes '4e la
confédération* excitèrent- l’irritationèdielivilles de, la ligue
an§éatique.. De l’irritation* o.nvpagsa? aux menaces,,et dansj
une assemblée générale tenue à«Lubeck?1ÿOn arrêta-d’aller,
en force pêcher etlsalef .lebhareng» emScanigs, malgré les*
défensesidu roi, dè&Danemarck. Les .villes >néj ^arrêtèrent
pas* à cette seule décision; elle^^rent^fiiapcetav^Cffle roi
dessSuède1 en y joignant;les ducsi'delHolstein^èt du Meck-
lembour’g. On .assura aiGjes,derniers une partie du Dane-
marck/,- et on promit -au roi Albert de Suède|[ les ^trois
provinces danoises limitrophès :de son rQyauine, Cjest-à-
dire, la<< Scanie-, le Halland e-t InJBleckin’g.* Les villes devaient
jouir, en retourf^dc la franchiser eÿ de plrivilégesj
particuliers danslesgports.» des deux royaijmes.^On leur
assurait que le last de harengs «ne paierait quel5yingt cle,^
niers de, Scanie pour tout dçoitpquarle hareng .qui passerait
par le Sund n’en paierait- aucun ;vquede bâtiment. acquitte
ra i seulement -, un droit d'onze- sçhellings. Après?! ces
conventions,ï fès hostilités?,,cêmmencèrentjjqn i^36c) , et Je/,
succès de la guêrre,§é déclara lellenaent en faveur des
villes anséatiques, quelles p rirent, aü,Dan emarck les villes
db Copenhague, d’H elsingcerîf-djalsterbo’^i etç. ^Ibnnée,
suivante ^un traité de paix fut^çonclu à Stralsund. AYal-
demar mourut en 13^.5. Il avait marié^a fille. Marguerite
1. Tome vXVrjï^i; 225.