mouvement spontané du lit; Geci? se rapproché beaucoup
du phénomène cité’ plus- haut fen parlant àu Kraked. Ces
mouvements brusques et rapides font .'souvent, courir id.fe
grands-dangers aux harengs Jffet ils expliquent- comment
ils peuvent'saritonceler quelquefois dans une baie;au point
de s’étouffer. Anderson1 dit qu’en 1768 un radeau occupa
tout lé'Loch Urft en Écosse J Tout le Loch était plein)
depuis ; son entrée^ iise^ é tro ilè j us qu’au fondÉsur ;ùûfi
longueur de deux milles. Les bords dè^-imeir-fcurmiUai^nt
dés mêât^lf^isisons -qui ïéduvmient IÇ’JSsièée dhi rivage
voisin suv uri espace de quatre milles*dé longueur -et ?sur
huit à neuf pouces d’épaisseur. :Le .fondrde Jaanér .en paraissait
aüSSi pourvu que les ^petites flaqùesèd'eau. fierté
baié j longue de douze-milles et large de einq.àdrbisy^dt
gorgeait de ces dupées, dl faut supposé®!.qûe; lés harengs
les pins forts et les- plus vigoureux poussèrent ; les ; plus
faibles-vers la côté^et qu’ils'formèrent un eordonjsijdparis
que ” d’autres poissons«, tels que des Carrelets \{Pléuroneches
p l a t e s s ^ / ^ ü im (Pleuronectes flesses) furent entraînés
avèé eux, et Entent aussi périr sur. le rivages On. rencontré
àdssi>ces; bouillons ou lits de harengs nageant avételrapidité
en -colUnnéS espacées et distribùéeseomme le^sei-aientdes
pieôèS-'de drkp sétendues sur un ehamp. sOn fa vu dans M:
Manch'è,4 à cinq lieues nord-onestzde la poirke.de Miliÿ
près Dieppe, sur le fond de péché'que les matelots nomi
mêit la Gavée,1 aveé^dix-hùit brasses deaulènvirouy un
Ht de harengs formés en .;polonnes a droites? je» régulières
comme seraient; dei> fossés*parallèles' traces dans un; champ.
Ce lit occupait une étendue fde plus d’un quart de. lieue
1. And., Account of thé prié. ffi'tMi M'éîiMd. y-p V46é.-
en- carré etr Jais ait. rapidement ro u te? l;0 ^ é# t< { ^ s pqisspps
étaient si p r è s i d e : J a - l ’eau qu’oîn. d k tin gu,ait aisg-,
mentaàfilo^lÜ deStpIuÆ gros d'a-ye^lns? p lü ^ p e tj ts. Quand ils
filent ainsLrapidemeht à fleur d’eau,Éjfejp matelots pepÿegt
frapper sur le&ordage :de : leur, |^ iif ÿ e ssur des tonneaux
videêv®ûr desplanches|pii)duireienj[in; q^relquebruit. que
ce isdit ,Qans îéffrayei* ; le, ..poisson ÿ-on ‘J.&ftvpjtuç,ontmueE 'sa
route,sans se 'dérangerj,S’il%s’engagent,.d-ans les file,ts de
quelques ipéchem^, ils Jes, sCulèyeiÿt av£ç tant de Jprpe
qu’ils leur font
ra issent-JeSiétèn etee cpmme des j ï a . d e
l’eau, ^ a é d l^ h a lfe n g n e s i ainsi f o if té p i çplqppeSj §eir ées,
rlro©cupèiqudq»eféis|d la merun'esjpàce très-peu. cpnr
sliéiablé- :Ih serait lacilei depiter^uniassez -grand nombre
deuèïéconstances de pèche .qù les harengs.se.'prenaient,sur
un point du fond;en telle quantité.qu’ellSïSurpassait toqt
oÉLeuL, tandisI qu’un peu-plus ;loinl let ; sur. Je mjâmp, ;fojnd*7
trente à^quarante barques-ou.tiateaux,deépeQhe n’en preT
maifeintipàt umseul. Je trouve dans Jps, notés de I^oël.de la
Morinière qu’en i^ 9 d,:durant.da.pêehejdaetomne,fsiy seT
mlEineè a ^ l s féquincme^ïtlÉs bateaux 3de';§ai-nt--yalèry, de
Dieppe,duTrépO«tg dé-fiéeàmp^etaien;t^suÿde pppma fond
de:spêche^à l’oiiest deiceideriû#{pi©totjaUinombreijde-quat
rante^cinq^grands-et peiitSoUn2§eul;pçècha-;c§nt,cinquante
mille harengâ|lquoique Je&üutre^, assezi^^sins de lu i, n’en
prirent pas; un;ieul. La mémé remarque a été faite tant de
fois>par Ws pêèhèuiSîdléd^^anehélqij’il CPt inutile d e multiplier'
les ^citations. Qhând les eaux sont claires, le hareng
file plus vite, que fs&lnnage dans les eaux troubles. Sur les
côtes - comprises entre l’embouchure de la Somme_.eL.ççlle
de la Seine, les harengs suivent voloutiers .la lisière, des