rencontre sur son passage * depuis le cap Nord en Laponie
jusqu’à Tromsôe. Cette aile \es-t présumée se former en deux
trpupes principales : l’une^d’elles la
Suède , gagnerait le détroit du Sund, et le franchirait pour
aller se perdre dans la Baltique ; l’autre traverserait brus*
quement le Gajttegat et se. porterait au nord du Jutland;
elle se;subdi viserait encore en deux colonnes. La première
longgrait pendant quelque, temps la côte-.-à Les%SfégareTait
dans des Beltsetleâ canaux des aies voisines*, allant probablement
rejoindre la troupe-qui- a longé, la côte M de
Suède. La. seconde descendrait "à l ’occident du Jutland,
côtoierait le Sleswich>le Holstein, une partie de lac-basse
Allemagne et la -Frise«, et-viendraitise jeter par le Texel
dans le. Zuydersée, après en-avoir visité les différents-rivages.
Le âçorps principal der eètte, arrnéeÿssorti des mers
polaires, étant arrivé aux îles efe Shetland vers l’équinoxe
du nrintemps,sediviserait en deux trpupes. L’une d’elles
nagerait ditéctmuent aux Orcades., e t de là en j&cosse aù
elle remplirait les baies ou les* anses de la côte orientale* en
rangeant Backaness, Aberdeen ; quittant los'îeôtesi.'éLe^éès
de Berwich pour se diriger ver-s le sud* elle reparajttraitr ensuite
à la hauteur de Seaborough. Dans cette hypothèse,
des détachements assez nombreux.se donnent rendez*vous
sur le Doggersbank; une partie gagne la mer de H-oll^|de|_
pour s’incorporer probablement avec ceux qui ont fait
originairement partie de l’aile gauche, mais le plus grand
nombre- se réunissent sur les côtes d’Yarmouth, ; passent
à l’embouchure de la Tamise, et se portent de là dans
la Manche, dont ils.parcourent les deux côtes après avoir
rallié quelques corps détachés des colonnes qui ont: visité
les mers de Hollande ou de Zélande, .après s’être montrés
dans les eaux de Douvres, d’Hastingsde Shoram et dans
Celles d e Boulogne, de Dieppe et de Fécamp, les bandes
entièreStlgagn-ent l’ouestsde la Manclie et disparaissent.
- La deuxième des- troupes qui s^est formée^aux îles de
Shetlandjfes’est dirigées vers. les Hébrides, tandis que la
première «se »rendait?-. aux Orcades. Ces bandes sè* subdivisent
dans les nombréUxvcanaux qui sîffbarénfdes ; îles dé
l’ouest', visitent les «atterrages d’Angleseyy de l’île de Man,
dëlaLâ^ldeiGàrdigàn* de la Saverne^ff^^ehesl^ pQrtéiît,
en dongeant les^côtesde Cornouailles, dans lés eaux de
la Manche. Enfin, dlaalei droite isé partage;*1, comme en
Ëçosseï, ibrsqu’ellel est arrivée au nord de l’ïrlandeèiTJne
partie descend le canal d’Irlandè, remplit totitesdes baies
fautre* ^Contournant l’Ir-
landé ,=à< fouest par Donégal et Galloway^l vient aussi^se
perdrez dans les ëâux de la Manche* Ou; de 1? Océan, pour
sé reporter. Jvers le nord, d’où elle recommencera une.seconde
fois sesmoyâges périodiques. <
Telles sont les opinions des partisans du système mi-
gratorial du hareng. Le mois qui suit le solstice d’hiver
est l’époque du terme qu’ils assignent aux courses étonnantes
de/.oe poisson. Pour ajouter-encore un caractère
plus imposant, des pêcheurs leur ont donné une précision
singulière j on a avancé qu’aux Shetlands on connaît le
jour fixe de l’arrivée du grand banc, et’, que ce jour-ne
varie jamais ; on a été jusqu’à fixer le nombre de jours que
les colonnes passent dans telle où telle baie. La même
opinion existe en Hollande et sur les côtes de France.
Ainsi nos pêcheurs de Boulogne sont d’opinion que cette
chipée, vient en radeau sur la bassure de Dyek près Calais
vingt-quatre jours après < l’équinoxe d’automne, et
20. l3
sur