cependant, quand'orf buvre la ventrale, on voit qu’elle est insérée
un peu au-devant de la dorsale: l’anale est très-basse.» Il faut remarquer
avec soin qüe, dans ces melettes, le bord de là'fente de l’ouje
est parfaitement régulieï 5 que la membrane brànehiostege ne fait
a pas au-dessous*cette saillie qui forme cettç espèce de troncature ou-
de grande entaille, siÿcarâcterisée dans là saroine et un grand
nombre d’autres-*çlupées, et dans laquelle s’insère en quelque sorte
la pecto%le.a Le bord de l’opercule^ seul a vers le haut une faible
sinuosité - rentrante. ^ -
- . B. V; D, 18; .A. 20; Ci; 24;. P- 14f,. Vl ^
Les écailles sont excè'ssivemeni* mitfèes, ët n’ont d’aUtres-ïtries
que celles de-l’àccroîssernënt ; comme dans ^toutes les autres clu-
* pées, elles tombent'très-facilement. La_ccmlè^r, dévenne^lèwsur
le dbs ,après la^mort, reste dlun argentéJ,rès-brillant suc.tout le
reste d^,cgrps. Les nageoires .sont un peu^jaun^res. L’extrémité
du museau.fesl noire, 'etfmeparaît plu^fortement color-éej^uë dans
•beaucoup d’autres petites dupées. La ^carène du ventre esPtèès-
aiguë ^elle.a trente et un chevrons, assez pointus, r
Je çrois^avoir indiqué, autant qu’on peut le faire par des paroles,
les principaux traits caractéristiques,de cés'melettes, qui^se distinguent
presque uniquement11 de tbutes les ^au^èlîqlupé^fear la
dentition.'Nous"avons-j^mpîé-lgs.vertèbres j il y-en,a:quar^^re-sept.
Ce nombre est très-différent de celui des jeunes harengs,-qui est
de cîh'quante-six”; de nos blanquettes qui en ont (piarapte?quatre ;
mais il se rapproche de; celui, du sprat qui en æ quarante-huit ;
mais'les. sprats ont des,dents sur les palatins, -
Nos plus grands individus n’ônt qùê troisVôuces et demi.
Ces petites melettes me paYaiæ^ ti^-frequqpamen|
tourmentées, pa^une espo(;©*,de .Cernée qpi s’attache à
leurs yeux*, sur de dos ou indifféremment sur d autres, parties
du corps.r - -
• Elles"nous-sont venues en grand nombre "de ' La Rochelle
par lef*soins àe M. d’Orbî|ny: I
^ ’Nbus. avons étfe asV^ hetiireux-pour retrouver ce ppissoh
parrûC de jeunelf harengs^uêi MM. \è% docteurs Eudes
Deslongchamps, et.^qurneaux noué ont envoyés de Caen.
M. Cuvier lëjpioépnfondus avec lé haéé,hgùqi|ou avec le
&prat.%'
En examinant ave^^oin lesv planches 'de Duhamel ,
nous croyonsire-connaître notrejespèG^dan^ la figuré quil
a donheéçsous le!nom dë^Melétte.1 &
L a M e l e t t e v d e , ipT M K p i T E R i ^ ^ ^ M
( Melettd Tneflitefffiheh^, nob.
Nous avonsrl^rae l^^ ëaiiérrMe^ âous le même nom
de: Melettë ^un petit péièâP'û^que l’oorifondraitràisé^-
ment ‘àve*o î^prëcedènt, ^ ^ à v^luPfor1të'#Msôh 'avec- les
autres petits clüp^iclë^dont nt)u!> afoints prç^Pemment
parlé,„si l’on neyfaisan aRentim, ^^^aractere que ncrüs
tirons de sa. d|ntitïdn.
Gelle-ci, en effet, n’a de-dents qüe sur la langue^;- voilà te qui
en fait une melette^Elle sel distingue .dë^af melette vulgaire,1 parce
que'ses dente sont implantétes? sur une’ ligne .longitudinale aussi
longue que1 le corps de l’Ôÿlingual, tandis que dans les nombreux
' individus de »melètte vulgaire, nous, n’àvons trouvé de dents qu’à;
l’extrémité* de la langue* Cé^petit ’ poisson paraît d’aillèura;
avoir le corps plus trapu, le dos plusr arrondi, la tête unpeu |>lùs
allongée. La membrane branchiostège^fait,' avec le sous-opercule,-
cette échancrure si,frequente dans les’ sardines et plusieurs autres
clupéoïdes; mais lies légères différences ne nous auraient pas paru
assez grandes pour'en-fstfte' des caractères^spé'cjfjques ,< si^tfouis' n’en
avions-trouvé de '.plus importants dans la dentition.
1? Duhamel, Pêches, 2.1, partie, S- 3’, pcf“16, 6.