■ Z/ALQsæ Doam ;
( Alausa aiirea, Spïx. |:; ?
On pêche ^ur les côtejjs du Brésil une çspèqe excessiyg-»
ment voisjnq^dè ce Clupea Menhaden, et quoiqu’il lui
ressemble beaucoup \ [\ n’qst pas difificjle de trouver, aygc
un peu d’attention * des caractères distinqtifs qui doivent
§|parer ces deux pôisgqns. Celle dqnt je vais .parler
plus régjiliès'emènt; elliptique ; be tête beaucoup
courte ; car elle est comprise quatre, fois et demie- dans ,1a longueur
totale, tandis que l’autre n’y est-que trois fois et quelque çhpsç.
L^opercule est| plus petit ; langle supérieur du squs -opercule est
plus aigu; Ie;.bord du préopercule est plus arrondi;^ pectorale
est plus courte et plus large; l’anale est plus lon^|e|^.|usa; lui
trouvons-nous un rayon de plus, ainsi qti’à la dorsale. Les écailles
sont imbriquées de manière à paraître' plus grandes.
lu couleur, verdâtre sur lé dos, est dorée sur lereste du corps.
La, tache, noire de .l’épaule est plus largp.
L'individu n*a que trerzè pouces. Gest bièn 'certétinè-
ment respièê 'qui a été décrite et figuréé'par 5pixH”êoÜS
le. nom de' jClupcmodon aureus.
Nous ne doutons pas aussi que ce ne soit le Chipea
jimbriata, dont M. Jenyns a donné'une bonne figure dans
l’Ichthyologie du voyagé5 du Beagle9. Toute la description
s’accorde parfaitement, "dtf s’il né parle pas.de la tâche dans
le grand exemplaire qu’il a décrit, M. Darwin n’avait pas
manqué de l’indiquer sur un plus petit exemplaire. Cet
habile ichthyologiste a parfaitement saisi les affinités de
1. Clupcmodon aurais, Spîx, Fisc. Brasil., t. XXI, p. 52 et 53.
2. Jen., Ichth. fish. of Beagle, p. 435, pl.,25.
son poisson avec %èlui figuré par M.me Bowdich1 2, et'dont
elle a donné Une courte notice sous le même nom. On
s’étonnera d’atftànt moins de retrouver cette espèce américaine
aux îles du Cap-Vert,'{gué ce nest pas le premier
exemple d’espèces^ américaines fphservëes^ët décrites dans
cët archipel.
Nous en âvons reçu de petits individus parles soins'de
M Menétrïer. La tache fiuméraïe est très-marquée sur ces
jeunes poissons : a en juger"par son dessin, le dos aurait
une te(ûte plus ou moitié violacée i; l’anale et la caudale
Seraient d’un beau jaune doré. Il nous a donné pour nom
portugais dè cë poisson le mot de Savega. M. d’Orbigny
a pris âüSgi ra&m elspecef k Montevideo. -
L ’A l o s e s t r ié e ,
(Alausa striata, nob.)
‘Nous ‘avons encore une Autre espèce d’àlosë originaire
de la Guadelôupeif -et que l’on confondrait fort aisément
avec;quelques-unes de nos espèces de harengules, si l’on
ne faisait attention au caractère de la dentition.
Elle ressemble aussi, à certains égards, à notre Alose d’Afrique,
Alausa Eba. La courbure du ventre est régulière et assez grande.
La plus grande hauteur se mesure sUus la dorsale, et est le quart
dé'la longueur totale. La tête'mesuré environ les trois quarts de
la hauteur. L’opercule est haut et étroit. La pectorale est assez
pointue. Je ne vois pas de nbii'à la pointe de la dorsale; cependant
l’espèce tient évidemment de'notre AlausaEba par la forme
de la tête, et de notre Alausa dorsalis par celle des pectorales.
1. Bowdich, Excurs. to 4frica, p. 234, fig. 44.