HISTOIRE
DES POISSONS.
LIVRE VINGT ET UNIÈME.
DE LA FAMILLE DES, CLDBÉOÏDES.. ,
C ette famille, l’une des plus utiles à l’homme par les immenses
provisions d’aliments quelle vient,\avécfune admirable'régularité,
offrir,'.tous lies ans,^If-son côurâg'ëët k
son industrie, est aussi l’une^dèk^ plus remarquables pôur
les naturalistes, paî> la Variétésdé.:ses espèces, jÉÉi par les
singularités de leur organisation. L’instinct irrésistible qui
porte la plupart des dupées.à? Sortir de/ leurs retraites à
dés époques fixes, rend leurs apparitions tellement régulières
, qu’on les a considérées comme des migrations
analogues à celles de certaines ?ësp ècés|;d’oiseaux.
Les poissons de; cette famille ont le corps généïfalèment
allongé et très-comprimé.'Xe ventre lesCsurtout; àiissi on
lui donne l’épithète' de lrahchant. Il la mérite* d’autant
mieux qu’il porte, à une ou deux exceptions près, une
série de chevrons cariées/dont l’arête, prolongée en pointe,
fait ;de la carène une véritable scie^ dentelée/Toütés. les
dupées» sonUêoüvertes d’écailles assez grandes1/mais qui
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