viennent,i?çomme en dansant, s« prendre dans les filets.
Gé qu’il y a de remarquable | c’est que Vincent de Beauvais
et A lb i f le Grand racontent précisément la même chose
des Albsësdé la Belgique et de la Basse- Allemagne.
Albert dit eü avbirdtë; témoin oculaire. GeS traditions
pOptilaitfes iébnt pas mêmelëté' oubliées par Lafontaine,
DôrionV cité paé Athénée mettait le TArissu éam l ^
poissons fluviatiles. Athénée* compie aussi le Thrissa
parmi c e h ïd u NiLStrabon1 * 3. confirme cette assertion,, car
il pfétend, d’aptès‘Afistobule, que le ® ^ a ,'lte Mugeâet
le Dauphin sont les' seuls- poiSsoiS de mer que la crarate
du êrbcodile m’empêche pas de remonter le Or,
l’Alcfee habité la mer, remonte dans les fleuves eoeïtrouve
effectivement dans le Nil. M. Geoffroy Saint-Hilaire en *a
rapporté ^ ’individus qui sont encore déposés dans lfe
Cabinet du Boi. Enfin, Athénée place le Thrissa, >&après
Hicesius,' aVecle Ckalcis, r ^ c i i ^ '^ t A i ^ e . - p i r m i ^
j poissons dont la chair estsèche, peugrasse- e r remplie ;d?a-
■ rêtes^toutes cH&î&b qui défivinumfent assez biem â lMose.
Mais Aristote4 d it dans un autre endroit que fin Ihrissa
rio-së trouvé point dank l’Europe, non plus quê tous les^
pbissons qui ont le plus d arêtes. '"s -
Le nom d’Alose, Alama, se montre pour la première
fois dàns ïe pdëmê de là Moselle dAusone;5 :
, Stridentesauefpcis opsopia plebif aTaüsas ;
1. IiV. VH, p.~33S.
^ L i r . VH, p. 312.
3. tdv. XV, p. tOt.
4. XiV. IX, ch. 37.3
ô. Aus. , Mos., v. 12T.1
’.jCSL'UeÉOÏDES^ , / 19
mais il est' assez singulier qu’il n’en ; fasse qu’un mets*&u
pelât peuple.
11 n’y a pas de doute sur les noms ianciens de l’Anchois.
On l’appelait également Ençrasichôlus,s Engraulis, Ly-
costomm et Eritimus.\ Ëlien, livre VIH, chapitre i8 ,
témoigne de ter synonymie dë ces trois premiers noms, en
même‘temps qu’il décrit assez bien le poisson et ses habi-
tudesupouigle faire reconnaître. C’est celui de Aunoaroptoe qué
les Grecs modernes lui oçt jcfhfiséiijoeÿ.il vient sans doute
de la grande ouverture de sa. gueule. Celui d5Éyyf«ff/%oAc?,
qui siQniüe~ \e Jiel dam la sans doute à ce que ,
pour préparer l’Anchois, on lui arrache la tête en même
temps que^é foie et les intestins. Èyy§<xvKk en est probablement.
une contraction. E ritim m u é ta it qu’un autre nom
de l’Anchois; spécialement usité à Chalcédoine ,% selon
Galfimaque. | ,
Il resterait à parler de XApua ou A p h f â, et de YHalec
ou Halex. Nous avons déjà..vu qu’on nommait Apua le
nouveau frai de toute espèce de poisson^ comme en Ndjé-
mandie on appelle Montée le frai de. l’Anguille, sur les
côtes de Provence et d’Italie, NonnaW le frai des A thé-
rinës, des Muges; comme l’on appelle dans la Tamise le
JVhite-bait, cette petite espèce* de Glupée, que l’on estime
surtout ï|XEsqu’elle n’a qu’un pouce à un policé et
demi de longueur.,, „On voit même par les* passages d’Aristophane
cités plus haut, que l’on employait comme synonymes
de T r i c h i s . ces petits Apua.
Quant aux noms de Haledc et de Halecula, ils désignent,
en latinj tous les petits poissons que l’on salait.
1. Athénée^ liy. Yll, p. 329.