La Harengule tachette. ... '
{Harengulà màculosa ? noK-)|^
Une seconde^êspécê’ de la Martinique bst très-voisine
de la précédente;, car ses-proportionsidnt lés mêmes, ainsi
que les nombres desrayons des-nageoires^
Le m,qseau est cependant un, peu plus jigij. et les égaillés sont
sensiblement, * p l u s , t r o u v o n s , , §ur la plupart d’entre
elles huit à neuf stries,^ tançji& que les?écailles^ de, l’autre espèce
n’en ont^qûo'dqjjx^à^trois..,^
.% Nous nelui ay^ns, compté .aussi que vingt-sept épines sdjis l’abdomen;
la points poÿjneftrè ,est beaucoup plus courte et plus
obtuse ; les-côtés,<du chevron, sontrgrêles et,très-pointus.
• Nos exemplaires ont six pouces* de-long-: riousdes ayons
réetil *par le^lbife‘:de MM. Plée ; Achard: efe?Uftrrfôt. Ue
premier dé ^ ç ^ naturalistes" nous en .-à envoyé un deSsin
fàit sur le ^pûîssdri frais , qui nous apÿrèiid ' 1
que le fond de la couleur du qosJîst bleuàlnfeTtacheté de,gros
points noirâtres,ou de traits obliques,;irréguliers', qui aejperÜent
dans de grosses taches nuageuses. D’autres ta^e|'i®régulières{, d’un
gris jaunâtre, couvrent les flancs. Les nageoires sont bleuâtres.-
M. Pléè dit.què?ce;poislsôntnest' pas .commun sur. les,
côtes dè la Martinique.
La HarEngulé a | épaulette.
(Harerigula humeralis, n o b . ® -
Les mers d’Amérique prit une ; espèce de harengulè'distincte
,de la précédente; parce que
le corps est bfeaücotip-.plus haut- et plus ' comprimé. La hauteur est
. plus grande, parce que la courbure du ventre est beaucoup plus
sensible ; mesurée à l’aplomb de la dorsale , on trouve cette hauteur.
contenue à peine 'trois fois dans la longueur du corps en
n’y- comprenant pas la caudale.. Celle-ci est petite et fourchue,
l e s - ’dents, quoique petites, fsônt assez sensibles ; le museau est
court; les pièces d(e la joue sont striées,ou veinées.
D. 18';$. 18.
La couleur est bleu 4 ’abier surHe âoâ, argentée sur le reste du
; corps;'les flancs-sont rayés longitudinalement:';''' sur le haut de
' Léphule etrderrière’l’oeil il y a une tachéPassez- sensible sur les individus
conservés dans l’alcool. Nous pouvons juger des couleurs
du poisson frais par un assez beau dessin que M. l’Herminier nous
a ^ehvoyé- de la. Guadeloupe. Cette sardine f dorée a le dos bleu
verdâtre, raÿé Hë'deùk traits longitudinaux noirâtres. Une bande
‘ dorée séparebleu du dos de l’argenté brillant du ventre. La
I taché,, trèsdmllante*du; haut de l’opercule, est orangée. et dorée.
, Lé dessus 4 e la tête est vert; le bout de la mâchoire.inférieure est
noirâtre; les nageoires sont grises.
, Dans le Harengulà humeralis, l’oesophage et la branche mon-
; tante'sont plus groset plus longs, et le sac stomacal plus court
que dans le H. clupeo/a. Les -appendices coecales sont beaucoup
plus longées et plus nombreuses. La vessie aérienne ainsi que ‘son
canal pneumatique ressemblent à ceux dès espèces précédentes. ’ v
Nous avons reçu cette es,pè„ce en grande abondance
de la côte de l’Amérique du Sud, depuis Rio-Janeiro jusque
dans les Antille^/ Ainsi M. Delalande l’a rapportée
du Brésil M. Labadie de Bahia M. L’Herminier nous
l’a envoyée de la •Guadeloupe.'
Nops en avons des individus de Saint-Domingue qui
paraissent un peu plus allongés et un peu plus argentés;
cependant nous les croyons de la même espèce. Nous
avons retrouvé cette variété parmi des poissons venus de
Surinam.