et rendent leur huile : les poissons deviennent phosphorescents,
ainsi que. les gouttes, d’huile qui tombent de
ranimai. Il y a de ? ces-étuves contenant jusqffà six;; cent
mille à < sept cènt mille harengs ^ ils ;y ^restent ; de trois, à
cinq semaines pour être desséchés complètement.
. On fait encore subir d’autres préparations aux harengs ;
qu’on nomme alors bouffis ou craquelots. Uopération qui
leur donne ces qualités, consiste à les placer dans l’étuve
avant de les laisser égoutter et à les fumer de; suite. L’eau
qu’ils - contiennent, parait les gonfler. .(Ses • harengs ;; qe
peuvent *être consommés que sur les lieux j.parce qu’ils se
conservent moins bien que les autres.
Je termine ici cet essai d’une histoire naturelle, du Hareng.
Après avoir donné une description plus détaillée, que
mes prédécesseurs ne Lavaient fait, après;avoir.;, ^essayé. de
caractériser cette espèce de Clupée de manière; à la df%?
tinguer de ses congénères, je suis entré dans de nombreux
détails sur les habitudes de; ces poissons; sur leur difiê+
rentes apparitions, afin d’établir que lés récits des voyages-
périodiques décrits dans plusieurs ouvrages, d’bistoireinaturelle
, ne sont fondés que sur des observations inexactes.
J ’ai essayé également de prouver que, s’il n’y>a3quune
seule espèce de hareng, les naturalistes doivent reconnaître
en elle des raeesrnombreuses, mais constantes M: part-icu-r
lières pour chaque bassin quelles habitent. J ’ai penséfque
le meiUeur moyen d’étabfir ces propositions ; était de présenter
l’histoire de la pêche du hareng .dans les différents
pays de l’Europe septentrionale,. où l’abondance de ce
poisson â donné lieu à des pêches importantes. Ne voulant
pas entrer dans des détails dei statistique, qui seraient
devenus par trop étrangers à mon. sujet, et tout à fait en
dehors d’un apbelg^qomposépour l’Histoire naturelle, je
mq;ï|uis constamment arrêj^sôsns GQ§-*jecherçhes an corpr
mencement de eotsiètèle-â^
^ Xe HARENq,|DE LpAaÇuX3
■m(i5lupèâ Lmchîi, YaréffJ *
. Qe n’est#pas sans, quelque^bésitation qu,e#qjè, place, àsda
suite?du-hareng commun l’espèèfbque M. Yarell a établie
dans le Journal écologique sous le nom de Ciupea Leachiû
Cet habile.ichthyologisie^a eu lavcomplaisance?dp;m’en-
voÿér-le dessin original, qui,a,été considérablement réduit
pour être ,gravé dans son’ Hisibire dès,'pèi®qns- d’Angleterre.
J’avoue, qu’en examinant,'ce dessin, je,ne trouve
apcuhe différence dans,les formes extérieures entre.,çe„fcte
espèceét le hareng commun. La description que Jd* .Y^rell
y> ajoute, .moffre d’autre . d if f é r e n c e « ;a p b le j que dans
lifnombre des vertèbres,
Cette espèce n’en aurait que cinquante-quatre, tandis .que nous
en avons compté cinquante-six dans le, hareng commun. M. ¥arrell
croit que la dorsale est Un peu plus reculée sur le tronc, et que
les écailles sont plus, petites, ,,
Ces différences m^,;paraissent très-légqresq cependant,
comme les pêcheurs des cotes d’Angleterre., en parlent
comme d’une espèce particulière, «je bai pas osé réunir
ce Ciupea LeacTiii à notre hareng commun. Je crois cependant:
qu’on le fera.
M. Yarell dit que cç hareng „est plein à la fin de janvier,
qu’il ne déposesqn frai que vers le milieu de février.
Get habile naturaliste a^dédie cette espèce an savant
docteur Leach, parce qu’il connaissait les recherches faites