manque de critique me laisse quelque doute^sur les especes.
citées par M. Dekay à la suite de- son Clupea^elongata.Je
me demande s’il ne serait pas possible* qu’il eut-confondu
les espèces qui ont des dents vomériennes et palatines
comme nos harengs, avec*celles dont nous parlerons dans
les chapitres suivants, et qui n’ont pas de dents sur le
vorner. Comme je n’ai pas examiné ces poissons, je préfère.
les indiquer à la fin de ce chapitre comme espèces,
dont la place Teste encore incertaine, en attendant que
mon célèbre ét savant ami, M. Agassiz, qui a connu, avant
de quitter l’Europe, mestrgyaux sur les dupées,lève toutes
ces incertitudes.
Il me paraît très-probable que M. de la Pylaye a observé
*à Terre-Neuve notre Glupeç, ekmgat&yi autant- du
moins que j’en puisse juger par un dessin fait a Saint-
Pierre de Miquelon, et qu’il a bien voulu nous donner.
Le H a r en g d e P a l la s .
( Clupeâ P a lla s ii, nob.W
J’ai décrit et dessiné dans le Musée de Berlin un hareng
tpii faisait, partie des collections que M. RudolphrTa
donri'éés^^eïmagnifique établissement. Il provenait,1
comme toüs les autres: individus objets de- cè présent, des
collections de Pallas. Il me paraît d5untl*éffmce différente
de celle du hareng.4
Le corps, est en effet beaucoup plus court3 la tête est plus
‘petite.' Je n’ai vu aucune stfie'sur les dperculés.- La dentelure ae
la carène du ventre n’est pas très-prbtfdncée.
La couleur du poisson, conservé en peau, est presque entièrement
effacée ; mais, d’après Pallas» elle serait un peu différente
^ du hareng commun ; car'fiPl’indique brun-foncé survie dos, se dégradait
t^stir les cô’iés, et en un bleuâtre' cendré. Les pectorales
auraient euilè^bord brun; ,la*idlS;saler,-était noirâtre; l’anale et les
ventrales blanches, et lajqapdale brune.
L’individu est long de huit pouces* Il vient du Kamtchatka*
J ’ai tout lieu* de croire qtie Pallas1 l’a confondu,
dans sou Fauna ros&ica,. avec le hareng commun.
jEn lisant avec attention la descrapticübque:, cet illustre
zoologiste a faite deèce hareng,, jervois’qu’il avait.observé*
les aspéritéside la langue^qu’il mentionne^ également les
dents* •v.bmériennes disposées en série linéaire : in medio
palati linea denticulaia. Mais* il paraîtrait que ce .hareng
du- Kamtchatka n.aurait pas 'de .dents sur le chevron'dü
vomer y, il-mersemble q u u l’on doit expliquer ainsi, »ce
q.u^Pallas dit d’un tubercule osseux entièrement lisse sur
lé milieu du palais. Commerl trouve bailleurs-neuf rayons
ài* la ïmembranè branchiostège, je trouve que^éejsNca'rac-
tères des formes extérieures concdrdent bien.'ifêc;; les
légères différences^ queîq’&îbbservées sur le poisson desséché.
Cet illjustre zoolôgistè dit qu’on prend les harengs,
au Kamtchatka,*à deux époques, une première, au < commencement
du printemps, , savoir : ;marsf et avril, et la
I f conde f ^ a u commencement de juillet^t pendant tout
ceynois. S’il n’a pas confondu plusieurs espèces de, petites
clqpéesylqs unes avec, lès autres ,v ce qu’il rapporte des habitudes
de -ceJiareng est fort curieux et.,prouve que j’ai
raison de croire’à. la distinction spécifique que j’établis
ici. Malheureusement je n’avaiSas. "encore à l’époque où
jai fait ces premiers essais, observé* avec autant d’àtteni.
IMn?¥Mfyasiat., t.Jn, jfeôS?