Harloch. D’un
antre.coté, la ;pêche dans l’Océangermaniquè fut heureuse
aux Shetland, *et?J.e& flibots la continuèrent sur la
côté d’Yarm outil et vinrent désarmer dans la Tamise. En
1 ce, nombre des ? barques fut consid érablement augmenté,
tellement que la compagnie chercha d’engager à
son servic©de&:en£ants trouvés des hôpitaux d’Angleterre ;
elle d e vail le s occuper l’été4 pêcher, et l’hiver à travailler
aux filets-.; Mais cette mémo, .année-, la vingt-sixième du
règne det George II ,.on fut obligé d’interprféter les statuts
préced^entsjet d’y apporter quelques changements^'
ITurf autre Côté , la compagnie fit de nouvelles demandés
pour changer le lieu des-stations ou de ^réunion, polir
avoir des filets de cinq brasses dé chu te,- cette largeur sW
cordant-mieux avec :1a profondeur des eaux sur les fonds
d’Yarmoutli. LesTfilets de,sept brasses ne conviennent que
pour la pêché’ sur les fonds des Shetland, toutes'ehs demandes
leur furent accordées. -Enai^53, la compagnie prit
à son service^quatre centshommes des-lks ‘■d’Orckne^fféBe
avait alors en m e r près de mille flibots | -qui' s’étalent rendus
principalement dans le golfe; du Clyde.%?
A l’époqueid®l’augmentation des fonds delà compagnie,
les lords-régents;, à qui on.avait présenté, la listé de s ’pers
o n n e qui devaient en être les chefs,--en-exclurent, par
une partialité fort condamnable, un grand noitibèe d£Ê&
cossais,.-L^aigreur que»,ceux-ci -eu conçurent augmenta^encore
quand ils virent cette affluence si considérable des
flibo ts anglais sur lés »côtes d’ÉcosBev* Les pê che urs éèossais
eurent la disgrâce de . voir que les gratifications sur lesquelles
ils,avaient compté leur étaient refusées* tandis que
les pêcheurs anglais étaient payés sans retard. L’Ecosse
éprouvai en core un- autre préjudice, quand la gratification
fut réduite* à trente schellings par tonneau: aussi les registres
dés douanes montrent-ils que, de 1^65’à le nombre
des bateaux diminua de trente-trois fàrîneuf. On gêna encore
les pêcheurs pour rdèèvoir leur gratification diminuée
en lesnfoicçant ; déï.se. r'endre -à Edimbourg, malgré*-*un
éloignement souvent dfe deux# cent cinquante milles. Il résulta
de là que les différentes compagnies écossaises abandonnèrent
leurSbentreprises. Les bourgs royaux de ce pà'ys
ses plaignirent des entraves qtr’épTÔuvart chez eux la pêche*
du hareng, de puis les derniers règlements. Ils remontrèrent
que tes* nouvelles méthodes** prescrites par les lois der-
nièrement'pro.mulguées rendaient la pêcheplus* difficile,
Souvent même -impraticable dans * quelques* endroits.’*’Ilsf
prièrent donc queTes-lois fussent corrigées, afin de rendre
lés;pêches,léëossaises plus avantageuses. ;
En Angleterre,^au contraire,'tes^S’ûcdèside la pêche du
Clyde-échauffèrent .tellement le ■ zélé des intéressés qu’ils»
voulaient établir une nouveUé\%dmpagnie (de pêche à
Southjvold. Cependant,;la compagnie de Londres n’ém-
plbya‘~pas J* ’taris 1.7 5%) aütant' de. flibots que dans l’année
précédénte. Lés difficultés qui s’élevèrent entre les Français
et les Anglais, et qui changèrent la;»face politique des
intérêts de ces deux nations, ne furent pas étrangères à
cette diminution.* On augipfenta .cependant de Tespafcé de
trois ans la primer de trois pour Gent sur les s capitaux employés
par la compagne? de pêche. Plûsieurs autres privilèges
furent aussi accordés dans Ce même acté; du parlementé
En 1766 , la compagnie obtint une gratification de
cinquante?tschellings par tonneaüVwéîîharengs importés,
payable! cependant après un prélèvement de six deniers