qualité à ce que l’absence de ,ses;connaissances.cn histoire
naturelle laissait à désirer. S’il, eût rempli convenablement
le plan qu’il j ’était tracé, son, petit traité,spécial sur le
JSareng eût été certainement fort utile; m^is il s’est malheureusement
pins, étendu sur les propriétés médicales
que sur ce qui avait rapport àd’histoirë naturelle de, ce
poisson, et l’on cènçoit facilement d’après cela combien
n o u s avons peu à> tirer de cet onyrage«4-ojj'»**4*» WP!
Pennant, dans sa Zoologie- britannique ^naturellement
parlé du hareng; il en .donne une description tr$s=-courte;
il le,croit un habitant de nos mers septentrionales, qui
émigre jusque sur les cotes de l’Amérique , et gjjtéÉjg
jusques vers la Caroline du,sud; il croyait susskqu’on le
trouvait dans les mers du Ramtschatka ou du J%pw--
Adoptaût lës-idées'd’Anderson., il fait de piëme voyager
le hareng par.bandes* régulières., qui mancenvrerfiiçnt en
quelque .sorte eu ordre de bataille. Il a donc. t r è ^ P eu
ajoüféHrbisldire naturelle de ce;poison.
Nous voilà arrîvé^à la grande Ichthyologie, de Blqch,
où l’article, sur le Hareng tient une plagiejimportante,# e%t
le premier qui ait opposé quelque doute a u ^ c it. naeir
« veilleux et ingénieux des migrations du hareng, et kftPOB
qu’il en donne est déjà très-forte. Après ayôir présenté
quelques considérations sur les.préparations, la j^êcbn-et
les produits qu’e lle |^ u rn itr après avoir montré que les
cargaisons de Bergbem emportent tous les a n s ^ s de
cinq cents millions de harengs, que les Hollandais en
détruisent trois cents millions, et après avoir ainsi suivi
cètte destruction vraiment prodigieuse; chez les différents
peuples de l’Europe, il parle aussi de la préparation de ces
animaux; et il termine son articlopar quelques documents
sur le commerce du hareng, sur celui de l’huile que les
Suédois tirent de ce poisson ; mais, quant à l’histoire
naturelle du hareng proprement dite et à celle des petites
espèces voisines, il a vraiment très-peu avancé cette question;
car la description d e ;l’animal n’est pas à beaucoup
près assez détaillée, et la figure qu’il a donnée du poisson
n’est pas non plus exempte de tout reproche.
C’est d’après Bloch et Duhamel que M. de Lacépède a
composé son article du Hareng. Il a, comme à son ordinaire,
adopté sans Critique cè que ses prédécesseurs en
avaient dit, et, ce qui est remarquable, c’est que Noël
de la Morinière qui correspondait avec lui et qui lui a
donné des ndtés sur plusieurs espèces voisines de ces
dupées, ne paraît pfe lui avoir communiqué celles qu’il
avait réunies sur le hareng. Je crois en trouver la raison
dans le projet que lôèf auteur d e l’histoire des pèches avait
formé, mais qu’il n ’a point exécuté, de donner une histoire
naturelle des harengs.
? ÿï de ces auteurs gén éraux nous passons à ceux qui ont
écrit des faunes spéciales de différents pays, nous voyons
le hareng'cité dans tous les ouvrages qui traitent des
contréés septentrionales. Ainsi, ïin n é lé nomme dans le
Fauna sueciàa1, mais en copiant trop exactement la synonymie
d’Artédi. Muller l’indique dans le Fauna danica2j
Fabricius l’inscrit dans sa Faune dur Groenland; mais il
remarque que ce poisson doit être compté parmi les plus
rares' de ce pays'. On lui a dit’ cépéâdant que les harengs
étaient plus cbmmuns sut le§ cotes australes,, et Eggede3
1. P. 12ft, n.° 315.
2 . P . 4 9 , n .° 4 2 1 .
3. Egg., Descript. du ’Groenl.| p. 69.