fit, dans les Hébrides et le long des côtes montneuses
de l’ouest, un voyage qui préparâ tes mesures employées
par son successeur. Campbeltown, Inverloch et Hornoway
dans l’ile de Léwis, furent désignés comme trois points
de réunion ou de centre offerts à l’industrie de ces^con-
trées. Des privilèges leur furent* accordés;; et pour obtenir
avec plus de certitude des résultats avantageux, on
résolut d’envoyer dans le dernier endroit une colonie
tirée des cantons de l’Écosse où la peche’ était le plus en
vigueur; mais ces établissements ne réussirent pas. On
conçoit que l’état politique de l’Angleterre et de 1 Écosse
à cette époque, donnait aux gouvernants des preoccupa-
tions d’un ordre tout différent. Il n’a pas encore été
question dans cette esquisse des îles vofsines. de l’Écosse,
cest -à-di redes Shetland et des Orcades au nord > et
des Hébrides à l’ouest. Les^rois de Danemarck, à qui ces
îles avaient longtemps appartenu, disputaient souvent aux
Écossais le droit de pêche; il ne leur fut concédé’ que
par Ghristiem 1.% en faveur du mariage de sa fille* Marguerite
avec Jacques III en i 468< Quant aux Hébrides, on
les considérait à peine comme une dépendance de l’Écpsse,
puisqu’en 1602 Jacques l.er, roi d’Éeosse , les abandonnait
à celui qui pourrait en Jaire la conquête. Ge prihcé^»éan-
moins, dans les années qui suivirent, fit plusieurs tentatives
pour y encourager la pêche du hareng, et introduire
dans ce pays le seul commerce qui semble devoir *rsy
faire. N’étant eneore que roi d’Écôsse, Jacques avait obligé
les Hollandais de ne s’appü)cher de la côte qu’à la dis*-
tance de huit milles, afin, dit le statut, que les filets
11e vinssent point barrer la route que le pois^pn était cense
tenir. Monté sur le trône d’Angleterre, il interdit aux étrangers
la pêche: dans la mer des trois royaumes; il établit
des 1 commissaires à * Londres et à>i Edimbourg, afin de
n’accorder au* étrangers? Ja liberté de pêche qu’à la condition
de payer annuellement un certain droit.^ Qe règle-
ment i était principalement >.contraire aux. Hollandais ,
quoique d’après" Rymer, il aiferété rendu comme une
juste représaille exercée .contre lé% Danois;, qui inquiétaient
les pêcheurs anglais lorsquilsdes rencontraient ggp
mer. Les Hollandais dissimulèrent le chagrin que leur
causaient de pareils règlements;, ils ^firent semblant.de sy
soumettre de -bonnef/,grâce, «afin de n o pas interrompre
des n égociations bien plus importantes,^ dont le .résultat
fut deux traités (^alliance. 'En 1612, le parlement d’Ë^osse
publia un jacté: concernant le paquage,;.et^l’expOrtation du
hareng, ;avec défense d’en faire aucun envoi .à : l’étranger
avant le vingt-neuf septembre, sous peine-^de confiscation
dupoisson et des bâtiments. Charles I.” crufe avoir trouvé
des moyens plus efficaces que ses prédécesseurs pdur éten-
dre les pêches*: nation aies d ’Angleterre.. Il forma desf|com-
pagnies qui devaient s’occuper exclusiyement .de la pêche.
Pour encourager.ces établissements, il ordonna,;Len i,fi33,
que l’on observât plus strictement les lois relatives, au
carême; il défendit-l’importation du poisson „péché par
les étrangers, et enfin il convint ayec,;;,les compagnies
d’acheter quelques munitions navales et lë poisson nécessaire
à l’entretien des équipages de la marine royale?,. E n
i636 ibréitér^aux Hollandais la défense de pêcher dans
Jes mers de la.Grande-Bretagne, et tandis que les publicistes
des deux .nations, Selden eç .Grotius, disputaient dans
leurs écrits g sur la souveraineté des mers* Charles arma
une flotte puissante avec laquelle l’amiral comte de Nort