arrière, e® les deux longues^.ornes coniques pénétrer dans
l’épaisseur des muscles coccygiens le long des inî^répineux
de l ?anale. ÉMl
Dans .toutes. les s < espèces, l’extrémité antérieure de la
vessie est toujours simple,.et le plus souvent pointue.
Elle s’arrête sous le corps des premières Vertèbres, qui
n’ont auprès d’elle aucun. osselet comparable à ceux jde
Weber. Deux petits ligaments vont attacher' cette .vessie
à la base du crâne. Ils sont constamment pleinsvfGe: sont
ëùx :que quelques anatomistes: ont pris pour des tubes
de?ifeommunication- entrer la vessie aérienne , et l’oreille
interne. Jamais* cet organe ne .communique-assec l’intérieur
du crâne. J’ai employé tous les moyens ; anatomiques,
ou fait toutes les expériences qui pouvaient iir’assurer de
l’occlusion complète de la vessie^fiet-par conséquent;,-, de
^absence-de toute communication entre elle ?et la b.qnte
'l cérébrales?
Les poissons de cette famille ,-atqôurd’hui si fnombreùse,
ont été. pour la plupart inconnus aux.ichthyologistes qui
m’ont précédé. Je ne. crains p a s t aussi de dirë que les* espèces
dont ils^ont parlé ont été fort mal caractérisées
dans leurs ouvrages,--et que la synonymie y est presque
entièrement fautive. Nous renvoyons aux chapitres'.spéciaux
, où nous traitons de chaque espèce én particulier,
l’examen de ce que les auteurs, depuis le seizième sièeje
jusqu’à Willughby, ont dit dé?ces^ poissons; Mais l’on ne
peut voir sans surprise nomment Artedi et ses successeurs
ont traité leur-genre Clupeâ, et l’on est étonné de la confusion
ou de l’ignorance, qui existent ejiezY ees auteurs
systématiques. Ainsi Artedi caractérise ses Chipées par les
huit rayons de la membrane branchiostège ; ce qui n’est
pas vrai -pour sa seeopde> espècef le*Sprat,~ qui n’en a que
sixj par le ventreMranchan$$et dentelé,;ce qui mest pas
plus exac t pour Sn quatrième- espèce^’ XAnchois; et par la
position de 1% dorsale un peu plus rapprochée-fdu museau
que l^s|véntral^ff on. saitt aussi quejçe dernier caractère
est bien vague. De plus, il Confond 1^ sardine avec le hareng,
de sorte qu’il -m^ênnaît une espèce d’une 'grande
importance -dont Belon lui donnait. l’indication sous lé
nom français àe'>€élerin. Il-rapport-e, dans.,sa synonymie,
nia hareng du|ï$prd, qu’il.,-connaîtstrès-l>ien, ce queg lés
auteurs riverains de la Méditèfranée .ont dit d’une dupée
dm cette -mer/ qui- nhst.ni. la.sardine nii le hareng, parce
que - ce 'grand* i chthy ©logis te ? ignorait que }cer dernièr poisson:
n’existe pas dansïla .Méditerranée.tCëpendant Artedi)
avecvsOn exactitudénordinaire avait-?éuvsëin. d’indiquer
dans Imhareùg' laprésence>dès? dents sur la*langue ; ou sur
le palais. Il ’avait par là^lmis-'sùr la volé, deAtrouver les
caractèresîpréoiside'ces!espèces. Je m’étonne que.M. Cuvier
n’y ait parfait plus d’attention ; il - aurait' évité f*pàF< là les
erreurs qu’il a laissé échapper dans son ouvrage.; v
..Linné, dèssa dixième édition, ajoute/quelques motjs;,-à
la-diagnose- générique d’Artedi,; il*remarque que les maxillaires
supérieurs sont dentelés ,?mais il reproduit le nombre
des huit rayons branchiostèges ; ce qui ne l’empêche
pas d’inscrire- parmi ses- espèces' des poissons.^qui en ©fit
ïieinq«,* sept|fet-même dix. ILlndique dix ^espèjces* dans son
genre; mais-parmi elles fson Çlupea sternicla est de la
famille de&iSaumons^.son Cl. tropica est, ;très-probablement
quelque.éspèefe -de scombéroïde voisine des sérioles.
Il ne fait d’àùtrés changements à la douzième édition que
d’ajouter une espèce.