■ B
G H A P. VI. ROGÉ NIES. 2 4 9
Nous ne connaissons encorejqu’une espèce de ce genre
que nous appelons ^
La RbGÉNîC BLANCHE. '
(Rogenia alba, nob.),
Le,,qorps;‘e^S| allongé ; la courbure du ventre est un peu plus
* forte que celle du dos; la hauteur, du tronc, égale la longueur de
là tête , ettla cinquième de celle^dû,- ’corps^entier. L’oeil me paraît,
proportionnellement, moins grand}, que celui d’un jeune hareng
de mêrhe grahdeuV; lë,diamètrët'èst un peu supérieur au quart de
la longueur de la tête. La mâchoire inférieure dépasse un peu la
supérieure; mais la saillie qii’ejlevfàjt au-devant d’elle, n’est peut-
être pas aussi forte que dans le hareng. Je-tvôis des dents sur la
langue, sur le vomer, sur.les palatins et les ptérygoidiens^çj on
erfs^jnt plutôt qu'on n’en voit sur les deux .mâchoires. Notre poisT
son a donc des dents sur,un plus grand nombre de pièces osseuses
que n’en a hàhareng..;Çes .caTafit,èçe|,*,moins fugaces que ceux que
Cul’Qn peut tirer de quelqües^dîtféreiicos’fldcs formes extérieures,
établissent une distinction scientifique entre le hareng et le White-
Bait. Comme les aloses n’ont’aucun# dent' sur ces pièces, cette distinction
est encore plus- facile,'à récoünàître. Le préopercule couvre
presque toute la jouef spn limbe est très-large; l’angle en est légèrement
Arrondi. Je ne'èyôis point ‘décriés* ni de veinules sur
sa surface. L ’opercule est petit, à.ssez^semblable' à celui du hareng;
mais le sous-ôpercule-'me paraît moins étroit : J’interopercule l’ést;
„ au contraire, dayântage. La membrane branchiostège vient S'insérer
sur le bord de l’oufp|de ipanière à faire une eçlîancrure assez profonde
,5qùi rappelle celle de ïa Sardine, et qui devient un caractère
distinctif entre notre pôissonet le hareng. L’attache de la pectorale
se fait aussi plus en avant,’ et touche prçs;què ait bord du sous-
opercule : cette nageoire est plus, reculée que dans le hareng. Les
ventrales,répondent à peu pr£s au milieu de la dorsale; l’anale n’est