
 
		de Gustrin1 2  prenaient  du  harengs sur les icôt’êsimêmes  de  
 la  Prnsse.-On  trouve^dans, la ; Ghroniquef de.  Dantzig3,  
 qu’en  1529,= au  nouvel  an^.il'vint  de' Hélâj&'Dàntzig  cinquante  
 traîneaux  chargés  de  harengs,  que  le  même'événement  
 se répéta  plus  tard;  or  personne  ne  croira  que:  
 ce,  hareng: vint  de  la mer  du Nord. Dans  cette,'saison  du  
 la  Baltique test glacée,; on n’aurait pu l’apporter  par meivà-  
 Héla  pour  le  transporter  ensuite :par„.traîneaux ià&Dantzig. 
 ‘  LinpqTa.div.isé le. harengj?ii*grandes,et >en petites espèces,  
 la  première  habitant .la  mer Germanique,  la  seconde  le  
 golfe  de Bothnie.  lî.ous^ons déjà nous-même sparlé,. non  
 pas  de  différentes  ,espèces ornais  de  différentes mcèfRde  
 harpng. -  Ceci^élèye  déjà  des  doutes,  sur ,d’exactitude - du  
 système  migratorial  que  d’ailleurs  nous  allôns;  bientôt  
 combattre. v;: 
 L’immortel  auteur  du  Fauna  suecica  regardait  les»  
 bassins  peu  profonds  de  la. Baltique  où  la  p ro x im ité ;^   
 côtes  .et  le -.nombre.  des-baies  offrent n n   abm'tsôr., aux  
 poissons,  commnles réservoirs naturels de lapëtitë" espèce!  
 Il pensait  que  les  profondeurs  qui  séparent lesî>bancs^des  
 mers  Britannique  et Germanique  nourrissaienula  grande  
 espèce.. Il ys’agitI bien  moins  de  la  distinction  du  hareng  
 de  la grande ou  de  la  petite  taille >  que  d’examiner maintenant, 
  jusqu’à gquel degré on  peut „établir que  les  harengs,  
 naissent  sur  les  fonds  ou  on  les pêche pou  que  de-savoir  
 si  les  harengs, sont  pris  sur . des-  fonds  éloignésgde.leurs  
 eaux  natales.  Les  documents  que  Noëlide  la  Morinière 
 1.  Sprengel’«  Anmerkungen  im  Umfange  und  Wachsthume  der Erdkunde,  j>.  83 
 et'84.  ■  '  , ■ '«-.v  . 
 2.  Ciiückens  hist.  Besch,  der.Stadt. Dantzig,  n.“.272C' 
 a  recueillis "sur  les  lieuxpdes, pêcheurs.récossais  ou  norwé-  
 giens,  ïont  convaincu  que  le  hareng; est  beaucoup  plus  
 stationnaire  qu’on  ne  le  croit,  et que  lés*  divers  bancs  de  
 harengs sont  trè^distincts'W très-faciles a‘reconnaître. C’est  
 une  opinion <ndmisè^^aïHous  bës  pêcheurs 1 que  Chaque  
 espacé^l’èau ^ôUtiéhh'dës haferigS'Mefgrande  ou  de' petite  
 taille  qür ên^Ou^indigèhëàt!te^presque  toujours  faciles rà  
 distinguer  de  ceux  qùi ‘habitent  lCs*-eaux voisines.'' G’ëst là  
 fjflqui  a  donné.'n'àfêsSfoüè' aux  divëVsés'‘d^nbminations  qui  
 dans  'lês  différentes ’ làngues  où  On  les^èmploie >rèrident  
 toujours l || mêmeddëe. On  appelle  en  danois  le  hareng  
 indigène  landstàâehde sïld,  $ôsi-à-dire hareng qui vit  près  
 de  la terre ; l'ê's^Stiédbis* disent  làndstânde  sill et  les Allemands  
 landstehenden  Iï(Éring,'&b  qui signifie  absolument  
 la même chose. Les Anglais l’appellent native ou homebred  
 herring,“c’est-à-diredràierig  né dans  le pays. Lbs Français  
 lut’donnent  le  nom  de  hareng fon'èier;  qiïêlquefqis  aussi  
 le  nom  de  hareng1 franc,  c’est-à-dire  d’origine  française.  
 Là’sigùifiéation dü nom de hareng halhourg n’a pas d’autre  
 valeur j-^u’est*  halex  burgerèsisy  hareng  bourgeois  ou  le  
 hareng  du-pays,'du  lieu.  On  applique  cependant  plus  
 communément fCehdlêmier  nom  au  hareng-prisJ  dans  la  
 Manche pendant l’été. Ges différeutes dénominations consacrent  
 toutes  FÈndigénéité  des ^poëîsOnS1. («Mai» tfl  e's$  aussi  
 trës-Cértàitfpd’après lhpiuiôn des pêcheurs les plus instruits,  
 qu’à Certaines époqüeipmais point fixes, les fonds'îréquen-  
 tés par les harengs StàtionnaireS sônt visités par des poissons  
 de  la  même  espèce  nés  dans-d’autres  eaux,  qui  viennent  
 frayer avec ceux-ci, si ces radeaux sont composés de poissons  
 préparés  à  la  reproduction  de  l’espèce.  Il  n’y  a  rien  de  
 régulier à  cet  égard. Ce  sont  les  harengs  qu’en  Islande, en