à reflet nacré, de tout son corps; quelques teintés grises se prononcent
le long du dos. Les nageoires sont jaunes ou quelquefois
elles paraissent blanches, légèrement teintées de jaune pâle aux
extrémités. .
La splanchhologie du Pristigastre offre aussi jdusiëurs p é c u larités
non' moins curieuses que les parties extérieures. Lâ forme
très-comprimée du ventre a rendu la eavitéabdominale très-étroite,
ce q û # t causé que le foie est trëfeminee, que les cæcums,Offlngs
et grêles , sont réunis en deux faisceaux collés sur la branche montante.
Ces appendices pyloriques, sont, beaucpup plus, nombreuses
à gauche qu’à.droite. L’oesophage est large et il se prolongé en un
estomac arrondi qui atteint environ à là moitié de la longueur de
la cavité abdominale. Dans l’individu que j’ai ouvert, Sa muqueuse
était noirâtre, tandis que Celle de l'estomac était jaunâtre. La bràïïçhe
montante est à peu près aussi longue et aussi large que l’oesophage ;
les parois m’ont paru peu charnues. L’ovaire embrasse dans une
très-Courte bifurcation l’extrémité de l’estomac; car au delà^dè
viscère Tovaire m’a paru ne plus former qu’une seube massS.Les
oeüfs sont d’une petitesse extrême, beaucoup plus fins que dé la
graine de pavot. Àu-dessus de ces viscères onvoit une longue vêssie
natatoire Cylindrique, tellement apphquée sur les côtes, qu’il est
aisé de compter les impressions de eeà os sur la pardi fibreuse |t
argentée de là vessie; elle se rétrécit en avant et devient, même
pViritùe pour laisser de la place à la portion renflée de Foesophajg
"Cëtte vesrie qüi, dans cet était, seraitdéjà granifepour une elupeW
se trôh!ve beaucoup -augmentée par son prolongement en deux
longues corUes Coniques, faisant saillie de chaque côté des interépineux
de l’anale; elle se termine en une pointe excessivement
fine à peu près vers le milieu de la longueur de l’anale. Le canal
de communication entre la vessie et-le ’canal diges^ est long et
assez gros;, il part du bas de l’oesophage ét va süérertsbus g
face inférieure dé la vessie, un péri au delà de la pointe de Fésto-
æàc. Lès anatomistes retrouvent là un nouvel exemple de cfette
conforination que nous avons vu répéter plusieurs fois dans les
Scombres et quelques autres familles.
Parmi les nombreux exemplaires de cette espèce, nous
n’entavons pas un qui dépasse huit pouces; mais M.Dussu-
mier.eu a vu sur la côte de Malabar qui avaient dix pouces
de long : on y mange, ce poisspn. *
M. Leschenault est le premier naturaliste qui nous ait
envoyé-pette espèce dans ses grandes pplfeetions de 1818.
Il a efitendu nommer cette espèce Talery par les^êckeurs
tamoülësi On le pêe.hé abondamnaeÉlElpéï^ânt^ toutes les
saisons dans la rade de Pondichéry : il est très«-bon a
manger-4't parvient à neuf* pouces de longueur. Russell
ne donne aucune particularité sur Tës moeurs ou sur les
ujsqyges de.ce curieux poi,§soh^ ^
Nous retrouvons aussi cette pspècj^, figqrée par M. Qfay
dans les Illustrations de la zoologie indienne, par le major-
général Bardwicke, mais, soit inadvertance de l’observateur,
soit que l’individu ait ététoutilé, la dorsale, n’a pas
étéytie, èt ee poisson éstriféVènu alors le type d u n nouveau
genre;, nommé' Apterygïq Hamiltoni. JLe dós ’est
-peint en pieu, tout le rèste du Jorpsgest jauna^rç. Té ne
Crois p^s qu’il spit possible de douter de la détermination
que je, donne. La forme du corps,V ^e ),apoitrine
dentelée,, la petitesse de la tê te , l’insertion de la pectorale,
la largeur du premier rayon, la longueur de l’anale,
l’absence des ventrales, jusqWà la tache noire figurée déjà
par Russell, montrent une telle ressemblance entre le Pfis-
tigastre et YApterygià de Gray, qu’il me parriit impos-
sible d’admpttre que la nature ait’supprimé entièrement
une nageoire dorsale sans avoir feit le plus léger changement
à toutes les autres parties que je,yieus d’indiquer.