V11J AVERTISSEMENT.
caractères de l’Alose, mais dont les habitudes sont bien
différentes.
Je n’entrerai pas ici dans plus de détails sur les observations
consignées dans ce volume.
Pendant que j’étais occupé de la rédaction de cè travail,
les collections ichthyologiques du Muséum ont fait de grandes
et nombreuses acquisitions. M. le chevalier Robert Schotii-
burgk, si connu par ses beaux travaux géographiques et par
son voyage dans l’intérieur de là Guiane, a donné au Muséum
une collection presque complète des nombreuses et
belles espèces qu’il a recueillies dans les eaux douces de
cette contrée» et principalement dans l’Essëquibo. Les recherches
de ce voyageur viennent ajouter à5cëJqüe l’ichthyo-
logie des eaux douces de l’Amérique équinoxiale devait à
Spix et à Martius» et antérieurement au savant et illustre
Alexandre de Humboldt.
I)e nouvelles investigations viennent d’étendre encore nos
connaissances sur cette belle partie du globe.
Un voyageur infatigable, qui joint au plus grand courage
une ardeur Scientifique non moins activé, M. le comte
de Castelnau, est de retour de l’expédition la plus grande
et la plus périlleuse qu’un voyageur français ait encore vue
couronnée de succès. Avec l’aide d’un jeune naturaliste né
dans le Muséum d’histoire naturelle, M. Emile Deville, le
chef de cette audacieuse expédition a réuni de superbes
collections d’histoire naturelle ou l’ichthyologie tient une
grande place. Nous pouvons les examiner à loisir maintenant
qu’elles sont étalées et rangées dans lé Jardin du Roi.
AVERTISSEMENT. I X
Les naturalistes doivent être pénétrée de reconnaissance pour
des hommes qui oiif éiïTefcourage?de rapporter tant de tré-
sors1 scientifiques, lorsqu’il fallait leur^faire passer les chutes
de FYucale, pu les niaintenir sur fes flotl^jue^ roule l’Ama-
zbûêï Le Pirarucu ( V?ÊiWest}Cuÿievï) dont j’ai parlé dans le
tomeîprécédent, et sur lequél^’auraf a revenir dans une des
additions du prochain volume, est une des fgrandes et bëllra
espècé^fde ce?voyage^Æîn* autre genre, dont nous ignorions
la patrie, le Vandellia bici^hosurhfWWÉh recueilli dans le
haut Àmazon&^Les ?produits5^ont'id’ailleurs si nombreux
qu’il ne faut pas en 'citer davantage; jftuF'dës 'citations' trop
restreintes sembleraient diminuer l’importance des'collections
à cause du nombre des, psjfècès que nous serions obligé
dé paraître laisser dans l’oubli. ïlful doute, d’ailleurs, que
le Gouvernement éclairé qui rendu depuis la paix tant
de services aux sciences naturelles, fera profiter le mondé
savant de ce^beau voyage j^eh en ordonnant une grande et
magnifique publication.
Au Jardin du Roi, J .er septembre 1847.