C H A P . X ï . A L O S E S . 327
De la Smdiïvîï.
? {Abusa Pilchardus, ttofei ) »
Le poisson si^ceil^rë q u i nous allons décrire dans cet
article a été longtemps méconnu , -pârce qu’il fut introduit
dans nos lëaJÈalQgtaes! 3|cladty©ïogi?quts^^^^x@§%!'jqu’on
en eût fixé les caractères spécifiques. En effet, Artedi côn-
fondit, dans la synonymie de l’Alose, quelques-unes des
citations du Pilcïiardj qui deéaiièüt être rapportées à la
Sardine, ne faisant du premier de ces poisSÔUS qu’une
variété "de la^plus"granàé:; dë~nos dupées. européennes.
Linné, qui admit dans le Systema natüroe le Clupea spra-
d’après Artedi 3 lequel esjç une petite harengule de notre
Océan septentrional, confondit s,ôus ce meme nom, dans
le Musée du prince Adolphe-Frédéric, un poisson de la
Méditerranée qui est -très^probâblemetit notre Sardine.
Il n’en aperçut ni n’en indiqua léê traits caractéristiques.
D’un autre côté, *feje qui contribua ënCprë 'à empêcher
rétablissement de l’especè -de la Sardine, c’est que les
auteurs ne reconnurent pas ston identité avec nqt|esCélan
ou notre Célérin, que les naturalistes s’accordent, avec
raison, à considérer comme le Pilchard de Willughby. et
des Anglais. On doit s’étonner cependant que cette identité
n’ait pas été plus généralement admise, car on là trouve
déjàfétablie dans ôètté phrasé dé BélOn 1^ Ü ëst tout ar-
«rête que nos Célérins SOnt ceux que les autré's nations
« nomment Sardine ou Sardelle.*
1. Obsery. , p. 161.