CHÀP. VII. CLÜPÉONIES. 2 5 5
description détaillée et faite avec le soin que Ton reconnaît
à tous ses travaux. Le texte a servi de Lacépèdej1
pour établissons esp^^ Clupanodon' Jussieu. Le
voyageur auquel’ ce naturaliste empruntait sa diagnose,
désigne (pë poisson par le nom de grande Sardine de l Ile-
de-France. ■ ■V’1- ■ ■ ■; ■ ■ .
Dans la Faune de Bourbon, n.‘? i n f i l t r é même dénomination
est ïnsdritêjsur un dëssin fait à' la mine de plomb
et long de nehf poüçjSS,Àêt dont la grande exactitude est
facilement appréciable quapdpn le ^compare, a la nature.
(pÆmanême temps qué^ï. de Lacéppdejetablissait sur le
Halejc isèUe* Harengus immqeulatu^ maociîla inferiore
longiore, etë% son Clupanodon Jussnew}\A ep^dpnnait la
figure comme'une vaxiété^ du *Clupeas sinensis ■.d!ëffcLinné
ou de/Bloch. M. Cuvier a commenpe’àixëctifier cette confusion
daris ia note ■ du Régné’ animal, Vol. II, pag e3 18 ;
mais malheureusement en terçiè^^gpp concis-pour quil
soit facile de bien saisir C A tt^ ec tific^ ^ lq u an d on na
pas les matériaux 'originaux àfsa disposètîôn^^èst, ce que
j’ai pudaîre facilement, parce que j’dçtroùyïëdans les riches,
collections du Muséum d p exemplaires,dans lesquels il
est facile d e "reconnaître &ètte^grande Sardine de VIle-
de-France, décrite et dessinée par Gommerson.
Ce poisson ressemble, en - effet/ pair > sffTôxmV trapuepar "son
dos arrondira nos sardines « mais il a desT^iîàucèrésdistinclifs très-
marqués. L’épaisseur est deux fois èt un tiers dans la haütéur du
'-corpspqui est contenue-:qüatre fois et demie dans la longueur, totalè.
La tête est,courte;*elle y vèstprès de six^fe^Les^e^^oUt de
grandeur médiocre j le fron|f^au-de(vant^^d|eux, porte( deux „ petites
1. Laccp., t. 4?I1 et 414, pl. 11,