LE CARANX TRÈS-BEAU *.
Cè poisson mérite son nom. Ses écailles, petites et
foiblement attachées, brillent de l’éclat de 1 or sur le
dos , et de celui de l’argent sür sa partie inférieure.
Ces deux riches nuances sont variées par des bandes
transversales, ordinairement au nombre de sept, d un
beau noir, et dont chacune est communément suivie
d’une autre bande également d’un beau noir et transversale
, mais beaucoup plus étroite. Les nageoires du
dos sont bleues, et les autres jaunes.
Trois lames composent chaque opercule. Les nageoires
pectorales, beaucoup plus longues que les
thoracines , sont en forme de faux. Celle de la queue
est fourchue.
Forskael a vu ce caranx dans la mer Rouge. Com-
merson, qui l’a observé dans la partie du grand Océan
qui baigne l’isle de France et la côte orientale d’Afrique
, rapporte dans ses manuscrits, que les deux individus
de cette espèce qu’il a examinés, n’avoient pas
* Caranx speoiosus.
Scomber speciosus, L in n é, édition de Gmelin,«
'Forskael, Faun, Arab, p , 5^r n. yo,
iJcombre rim. Bonnaterre, planches de T Encyclopédie méthodique.
Caranx fasciis transversis nigris alternatim anguslioiibus 7 caudæ apici-
bus atratis. Comm.erson, manuscrits déjà cités.
ÿp7/ie 3. 2. J'ayres 72
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