a paru au voyageur que nous venons de citer, très-
digne d’être recherché, et nous nous en occuperons
de nouveau dans notre Discours sur les parties solides
des poissons.
La nageoire du dos commence loin de la nuque, et
s’élève ensuite à mesure qu’elle s’approche de la caudale
, auprès 'de laquelle elle est très-arrondie.
Chaque nageoire thoracine renferme six rayons. Le
premier est un aiguillon très-fort; le second se termine
par un filament qui s’étend jusqu a l’extrémité de la
nageoire de la queue, ce qui donne à l’osphronème
un rapport très-marqué avec les trichopodes : mais
dans ces derniers ce filament est la continuation d’un
rayon unique, au lieu que, dans l’osphronème, chaque
thoracine présente au moins cinq rayons.
L’anus est deux fois plus près de la gorge que de
l ’extrémité de la queue: la nageoire qui le suit a une
forme très-analogue,à celle de la dorsale ; mais, ce qui
est particulièrement à remarquer , elle est beaucoup
plus étendue.
On ne compte au-dessus ni au-dessous de la caudale,
qui est arrondie, aucun de ces rayons articulés,
très-courts et inégaux, qu’on a,nommés faux rayons,
ou rayons bâtards, et qui accompagnent -la nageoire
•de la queue d’un si grand nombre de poissons.
Enfin la ligne latérale, plus voisine du dos que du
ventre, n’offre pas de courbure très-sensible.
Au reste, le goramy est brun avec des teintes
D E S P O I S S O N S . 1 2 1
rougeâtres plus claires sur les nageoires que sur le
dos; et les écailles de ses côtés et de sa partie inférieure
, qui sont argentées et bordées de brun, font
paroître ces mêmes portions comme couvertes de
mailles.
T OME I II .