L e nom de ce poisson annonce la riche parure que
la Nature lui a accordée , et la couleur éclatante dont
il est revêtu. Il est en effet resplendissant d’or sur une
très-grande partie de sa surface, et particulièrement
sur son dos. Peut-être n est-il qu’une variété du maquereau.
Le professeur Gmelin a témoigné de l’incertitude
au sujet de l’espèce de ce scombre , aussi-bien
qu’à l’égard de celle du japonois. Le doré s’éloigne
cependant du maquereau beaucoup plus que ce japonois
, non seulement par ses nuances , mais encore par
quelques détails de sa conformation , et notamment
par le nombre des rayons de ses nageoires.
Quoi qu’il en soit, on trouve le doré dans les mers
voisines du Japon , ainsi qu’on y voit le scombre
précédent ; et il a été également découvert par Hout-
tuyn.
Il n’a au-dessrrs et au-dessous de la queue que cinq
petites nageoires comme le japonois et le maquereau j *
* 'Scomber .aureus*
Id. Houltuyn, Act, Haarl. 20 -—2 , p. 331 , n. 19.
jScomber au rat 11 s. Linné, édition de Gmelin.
Scombre doré. Bonnaterre , planches de VEncyclopédie méthodique*
et on ne compte que six rayons à sa nageoire de
I’anùs *.
Nous avons trouvé dans un des manuscrits de P h r
mier, déposés à la Bibliothèque nationale , la figure
d’un scombre nommé , par ce naturaliste, très-petit
scombre d’Amérique (scomber mininms americanusj, et
qui tient, à beaucoup d’égards , le milieu entre le doré
et le maquereau. Des raies ondulent en divers sens sur
le dos de ce poisson. Il n’a que cinq petites nageoires
au-dessus et au-dessous de la queue , onze rayons à la
première dorsale, neufàla seconde, et cinq à la nageoire-
de l’anus.
* A la première nageoire dorsale 9 rayons,
à chacune des pectorales 18
à-chacunes des thoracinés 6
k celle de l’anus- 6-