LE MULLE BAR B E R I N ' ,
LE MULLE R O U G E A T R E 1,
LE MULL E ROUGEOR1 * 3,
E T L E M U L L E C O R D O N - J A U N E 4 * 17.
Voici quatre autres espèces de mulles, encore inconnues
des naturalistes, et dont nous devons la description
à Commerson.
Le barberin parvient jusqua la longueur de quatre
ou cinq décimètres. Sa partie supérieure est d’un verd
1 Mullus barberinus.
Mullus binis in mento cirris,tæniâ longitudinali nigrâ, ocelloque caudæ
«trinque nigricante , etc. Commerson, manuscrits déjà cités.
* Mullus rubescens.
Surmulet. Commerson, manuscrits d é jà cités.
Mullus rubescens, macula supra caudæ basin nigrâ, pinnâ dorsi secundâ,
anali, et caudâ fuscâ ,lenticulatis. Id. ibid,
3 Mullus chryserydros.
Mullus rubens, dorso inter pi-nnam cognomine;m et caudæ basin flaves-
cente , lineis aureis circa oculos radiatis. Commerson, manuscrits déjà
c ité s .
4 Mullus flavo lineatus*
Mullus lineâ laterali flavo deauratâ, caudâ apicibusque pinnarum
superiorum sublutescentibus. Commerson, manuscrits déjà cités.
foncé, mêlé de quelques teintes jaunes ; du rougeâtre
et du brun régnent sur la portion la plus élevée de
la tête et du dos; une raie longitudinale et noire s’étend
de chaque côté de l’animal, dont la partie inférieure
est blanchâtre; une tache noire, presque ronde, et
assez grande, paroît vers l’extrémité de chaque ligne
latérale ; et une couleur incarnate distingue les
nageoires *.
La mâchoire supérieure extensible, et un peu plus
avancée que l’inférieure, est garnie, comme celle-ci,
de dents aiguës, très-courtes et clair -semées ; la
langue est cartilagineuse et dure; quelques écailles
semblables à celles du dos sont répandues.sur les
opercules, au-dessous de chacun desquels Commerson
a vu le rudiment d’une cinquième branchie; la ligne
latérale qui suit la courbure du dos, dont elle est voisine
, est composée , comme celle de plusieurs mulles,
d’une série de petits traits ramifiés du côté du dos, et
semblables aux rais d’une demi-étoile; et enfin, les
écailles qui revêtent le corps et la queue, sont striées
eu rajons vers leur base, et finement dentelées à leur
extrémité, de manière a donner la meme sensation
* 3 rayons à la membrane des branchies.
q à la première nageoire du dos.
9 à la seconde (le dernier est beaucoup plus long que les autres).
17 à chacune des pectorales.
6 à chacune des thoracines.
•7 à celle de Panus.
j 5 ' à celle de la queue, qui est très-fourchue