nuance très-foncée, rondes , ordinairement au nombre
de huit, et inégales en surface ; la plus grande est le
plus souvent située au-dessous de la nageoire dorsale ,
et le diamètre des autres est d’autant plus petit
qu’elles sont plus rapprochées de la tête ou de la
queue. Les nageoires pectorales ne sont guère plus
étendues que les thoracines. On trouve le commer-
sonnien dans la mer voisine du fort Dauphin de l’isle
de Madagascar.
LE SCOMBÉROÏDE SAUTEUR *.
Nous avons trouvé dans les manuscrits de Plumier,
que l’on conserve à la Bibliothèque nationale , un
dessin de ce poisson , que nous avons fait graver. Ce
naturaliste le nommoit petite pélamide ou petite bonite,
vulgairement le sauteur. Nous avons Conservé au sCotn-
béroïde que nous décrivons, ce nom distinctif ou spécifique
de sauteur, parce qu’il indique la faculté de
S'élancer au-dessus de la surface des eaux , et par
conséquent une partie intéressante dé ses habitudes.
Cet animal a sept petites nageoires au-dessus de la
queue ; et huit autres nageoires analogues sont placées
au-dessous. La dernière de ces petites nageoires , tant
des supérieures que des inférieures , est très-longue ,
et faite en forme de faux.
La ligne latérale est un peu ondulée dans tout son
cours : elle descend d’ailleurs vers le ventre , lorsqu’elle
est parvenue'à peu près au-dessus des nageoires pectorales.
Deux aiguillons réunis par une membrane
sont situés au-devant de la nageoire de l’anus. Deux
lames composent chaque opercule. La mâchoire inférieure
s’avance au-delà de la supérieure. On compte
* Scomberoïcles saltalor.
P e] amis mi ni ma, vuîgô sauteur. Plumier, manuscrits déposés à la Bibliothèque
nationale.