les eaux de l’Océan. Il j devient assez grand, puisque
sa longueur surpasse quelquefois deux tiers de mètre.
Il nage avec une grande rapidité, ses pectorales pouvant
lui servir de rames puissantes. Comme il habite
les fonds de la pleine mer pendant une grande partie
de l’année, on le prend ordinairement avec des lignes
de fond ; et quoique sa chair soit dure, il est assez
recherché dans plusieurs pajs du Nord , et particulièrement
sur les rivages du Danemarck, où on lè
sale et le sèche à l’air pour l’approvisionnement des
vaisseaux *.
Le bruissement qu’il fait entendre lorsqu’on le
Kapaf. Athen. lib, i , fo l. 177.
Hirundo prior. Aldrovand. lib. 2, cap, 3, p. i 35.
Hirundo. WLllughby , p. 280.
Kuj. Pisc. p. 88.
Corvus. Plin. lib. 32 , cap. 11.
Saltdan. fo l. 194, 195.
Perlon. Bloch, pl. 60.
Corystion venlricosus. Klein, Miss. pisc. 4 , p. 45, n. 3.
Corax. Gesner, Aquat. p. 299; Thierb.p. 21.
Krit. Znolog. 3 , p. 235 , n. 4.
Corbeau de mer. Rondelet, première, partie, lit>, 10, chap. 6.
A la- membrane des branchies 7 rayons.
à la première nageoiré du dos 8
à la seconde i 5
à chacune des pectorales 12
à chacune des thoracines 6
à celle de l’anus H
à celle de la queue ' I9>
touche , a paru aux anciens naturalistes grecs et romains
avoir quelque rapport avec le croassement des
corbeaux; et voilà pourquoi'ils l’ont nommé corbeau
de mer.