Le péristédion que nous décrivons, se nourrit de mollusques
, de vers marins et de plantes marines. Il se
tient souvent au fond de la mer; et quoique sa chair
soit dure et maigre, on le pêche dans beaucoup d endroits
pendant toute l’année, particulièrement pendant
le printemps. On le prend communément avec
des filets. Il nage avec beaucoup de rapidité; et comme
il est très-vif dans ses mouvemens, il brise fréquemment
ses appendices contre les rochers ou d autres
corps durs.
La vessie natatoire est grande ; ce qui ajoute à la
facilité avec laquelle le malarmat peut se soutenir dans
l’eau, malgré la pesanteur de sa cuirasse. Le pylore est
entouré de six petits cæcums.
LE PÉRISTÉDION CHABRONTÈRE \
Là chabrontère n’a , comme le malarmat, que deux
rayons libres et articulés, auprès de chaque nageoire
pectorale. Son museau est fourchu, comme celui du
malarmat ; mais elle n’est pas renfermée dans une gaine
octogone. Deux plaques osseuses défendent cependant
la partie inférieure de son corps : elles s étendent depuis
la poitrine jusqu’à l’anus. On compte plusieurs aiguillons
droits ou recourbés au-dessus du museau ; et on
en voit trois au-dessus et trois autres au-dessous de la
queue. Toutes les nageoires, excepté la caudale, sont
très-longues, et d’un rouge éclatant .
' On trouve la chabrontère dans la Méditerranée.’
1 Péristédion chabrontera.
Osbeck, Fragm» ichthyoL Bispan,
Trigle cbabrontère. B annal erre, planche s de V Ency clopédie méthodique,
A la membrane des branchies 7 rayons.
à la nageoire du dos 26
à chacune des thoracines 6
à celle de l’anus 20