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frappés des grands rapports qu’ils trouvoient entre les
écailles et les plumes, la parure des oiseaux et le vêtement
des poissons, les ailes des premiers et les nageoires
des seconds, le vol des habitans de l’atmosphère et la
natation des habitans des eaux, aimoient à indiquer
Zillo , dans Visle de Rhodes.
Afdelles, dans Visle de Cand'e.
Dovella , dans quelques départemens méridionaux de France.
Haruza, à Malle.
A rusa, en Arabie.
Seefraulein, meerjunker, et regenbogenfisch, en Allemagne.
Sea junkerlin et rainbow fish , en Angleterre. é
Jonkervisch, en Hollande.
Labrus julîs. Linné, édition de Gmelin.
Mus. Ad. Frid. a , p. q5 *.
Bloch, pl. 287, fig. 1.
Labre girelle, Daubenlon et Hai/y, Encyclopédie méthodique.
Id. Bonnaterre, planches de l’Encyclopédie méthodique.
Labrus palmaris varius, dentibus duobus majoribus maxillæ superioris.
Art. gen• 34, syn. 35.
‘H’iovht. Arist. lib. 9, cap. 2.
Id. Athen. lib. 7, cap. 304.
'tebts. Alihan. lib. 3 , cap. 44, p. 123-
Id. Oppian. lib. 1 , p. 6; et lib. 2 , fo l. 127, 36.
Id. Galen, class 2 ,fo l. 29, D, E.
Julia ou julîs. Salvian. fo l. 217, ad iconem, etfol. 219.
Julis. Plis. lib. 3a , cap. 9.
Girella. Rondelet, seconde partie, lie. 6, chap. 7.
Julis. Gesner, p. 464 et S49 ; et ferai ■ ) fo l. 14, a.
Atdrov, lib. 1 , cap. 7, p. 3t).
Jonston, lib. 1 , lit. 2 , cap. 1 , a. 5 , 1. 14, n. 3.
Willughby, Ichthyolôg. p. 824.
Jlaj. p. i 38.
Çirelle. l'aiment-Bomare, Dictionnaire d’histoire naturelle.
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ces ressemblances curieuses par des noms d’oiseaux
donués à des poissons. Cette intention adoptée par
plusieurs naturalistes modernes, leur a fait emplojer
les noms de merle et de lourd ou de grive, pour le
genre des labres, dont cependant ils connoissoient à
peine quelques espèces; et comme, lorsqu’on a fait
valoir une ressemblance, on aime à l’étendre de même
que si elle étoit devenue, son propre ouvrage , on a
voulu trouver des individus blancs parmi les merles
labres, comme on en voit quelquefois parmi les merles
oiseaux. On est ensuite allé plus loin. On a prétendu
que ce passage du noir au blanc étoit régulier, périodique,
annuel, et commun à toute l’espèce pour le
labre qui nous occupe, tandis que, pour le merle
oiseau, il est irrégulier, fortuit, très-peu fréquent,
et propre à quelques individus de la couvée dans
laquelle on compte d’autres individus qui ne présentent
en rien cette sorte de métamorphose. Aristote a * l
9 Labrus paroticus.
Id. Linné, édition de Gmelin.
Mus. Ad. Frid. 2 , p 76 *.
Labre parot. Dàiibentôn, Encyclopédie méthodique.
Id. Bonnaterre, planches de VEncyclopédie méthodique.
l° Labrus bergsnyltrus.
Labrus suillus. Linné, édition de Gmelin.
Labre bergsnyltre. Daubenton et Haüy, Encyclopédie méthodique.
Id. Bonna'eire, planches, de V.Encyclopédie méthodique.
Faun. Suède. 33o.
Sparus bergsnyltra. It. TVgoih. 179.