répétant les mêmes actes que lorsqu’il nage en liberté
et n'étant qu’un prisonnier qui cherche à briser ses
chaînes , tandis que les oiseaux élevés pour la pêche
sont altérés , dans'leurs habitudes, et modifies par
l’art de l’homme , au point de servir en esclaves volontaires
ses caprices et ses besoins. Ou a pu entrevoir
dans deux de nos Discours généraux *, la cause de
cette différence , qui mérite toute l’attention des physiciens.
* 7Jiscours sur la nature des paissons3 et Discours sur la durée des
espèces,
L’ É C H É N É I S r a y é *.
L e naturaliste anglois Archibald Menzies a donné,
dans le premier volume des Transactions de la société
linnéenne de Londres, la description de ce poisson , qui
diffère des deux échénéis dont nous venons de parler,
par le nombre des lames qui composent sa plaque
ovale. En effet, cet osseux n’a que dix paires de stries
transversales, dans l’espèce de bouclier dont sa tête
est couverte. D’ailleurs sa nageoire caudale , au lieu
d’être fourchue comme celle du rémora, ou rectiligne,,
ou arrondie comme celle du naucrate, se termine en
pointe. Sa mâchoire inférieure est plus longue que la
supérieure. Les dents des deux mâchoires sont petites,
ainsi que les écailles qui revêtent l’animal. La couleur
générale est d’un brun foncé , et relevée de
chaque côté par deux raies blanches qui s’étendent
depuis les jeux jusque vers le bout de la queue.
L’échénéis rajé se trouve dans le grand Océan , connu
sous le nom de mer Pacijiijue ; on l’j a vu adhérer à
* Echeneïs lineata.
Ici.. Archibald Menziesr Transact. de Ta société linnéenne de Londresj,
vol,.