Tarnt. TL 33. Taures 5^,3
J. C U E I L O V I P T E R E ckyjovtire.2 SPARE AobcyariMSc/ 3. SPARF. Aviywr
H I S T O I R E N A T U R E L L E . 543:
les lèvres des labres, et les deux nageoires que l’on
voit sur le dos de l’heptâcanthe et des autres poissons
compris dans le genre que nous examinons.
La seconde espèce de ce genre, celle que nous appelons
le chrysoptère', est encore inconnue des naturalistes,
de même que l’heptacanthe, le rayé, le cya-
noptère et l’acoupa. Cet osseux chrysoptère vit dans
les eaux de l’Amérique méridionale, où Plumier l’a
dessiné. Ses couleurs sont très-belles. Indépendamment
de celle qu’indique le tableau générique, il présente
le ton et l’éclat de l’argent sur une très-grande partie
de sa surface. Une nuance d’un noir rougeâtre ou
violet est répandue sur le dos, sur les côtés, où elle
forme, à la droite ainsi qu’à la gauche de l’animal, neuf
grandes taches ou bandes transversales, un peu triangulaires
et inégales, sur le premier rayon de l’anale,
et sur le premier et le dernier rayon de la nageoire de
la queue. Quatre raies longitudinales et dorées régnent
d’ailleurs de chaque côté du chrysoptère, dont l'iris
brille comme une topaze
Le rayé 1 * 3, dont nous avons fait graver la figure
1 x#vcr°s veut dire or3 et wfepov nageoire.
? ie rayons à la seconde dorsale du chrysoptère.
11 rayons à l’anale.
3 10 rayons à la seconde dorsale du rayé.
- 8 rayons à chaque pectorale.
12 rayons à l’anale.
15 rayons à la caudale.