LE CHEILODIPTÈRE MAURICE’.
N ou s rapportons au premier sous-genre des cheilo-
dipteres ce poisson, que Bloch a compris parmi les
thoracins auxquels il a donné le nom de sciènes. Mais
nous avons déjà vu les raisons d’après lesquelles nous
avons dû adopter une distribution méthodique différente
de celle de cé célèbre ichlhyologiste. Cet habile
naturaliste a décrit cette espèce d’après un dessin et
un manuscrit du prince J. Maurice de Nassau-Siegen,
qui, dans le commencement du dix-septième siècle,
gouverna une partie du Brésil, et dont il a donné le
nom à ce thoracin, pour rendre durable le témoignage
de la reconnoissanee des hommes instruits
envers un ami éclairé des sciences et des arts. Lechei-
lodiptère mauricè' vit datfs les eaux du Brésil, où il
parvient à la grandeur de la perche. Sa ligne latérale
est dorée; ses nageoires présentent des teintes
couleur d’or mêlées à des nuances bleuâtres ; et ce
même bleu règne sur le dos du poisson1. *2 3
*CheiIodipterus Mauritiû
Guaru, au Brésil.
Sciæna Mauritii. B lo ch , p i. 3 i .
2 2 rayons aiguillonnés et i 5 rayons articulés à la seconde dorsale,
io rayons à chacune descpe et or aies •
i. rayon aiguillonné et 5 rayons articulés à chacune dps thoracinès«
3 rayons aiguillonnés et i i rayons articulés à la nageoire de l’anus.
17 rayons à celle de la queue.
T O M E Xi l . .