avoit fait parvenir des individus de cette espèce à
M. Spengler; on le trouve aussi auprès des rivages
occidentaux de France. Le kârut et l’anéi, que Bloch
avoit cru pouvoir comprendre dans un genre particulier,
qu’il avoit consacré à son ami JohnI, voyageur
et missionnaire dans les Indes, en donnant à ce grouppe
le nom de johnius, nous ont paru devoir être inscrits
avec les véritables labres, d’après les principes de distribution
méthodique que nous suivons; et, en effet,
ils u offrent aucun caractère qu’on ne retrouve dans
une ou plusieurs espèces, considérées, par presque
tous les naturalistes et par Bloch lui-même, comme
des labres proprement dits. Ce karut et cet anéi vivent
dans les eaux salées des Indes orientales, et particulièrement
dans celles qui baignent la grande presqu’isle
de l’Inde, tant au levant qu’au couchant de cette
immense péninsule.
Quant aux autres huit labres nommés dans cet article,
nous en donnons les premiers la description, *
6 Labrus digramma.
7 Labrus hololepidotus.
8 Labrus tæniourus.
9 Labrus hortulanus.
10 Labrus sparoïdes.
11 Labrus leopardus.
** Labrus mâlapterondtus.