£âjj C’est un poisson à corps assez haut, dont .le dos et le ventre
sont.fortement arqués. ■ Sa couleur est. un bleu argenté passant au
rose sous le ventre. La tête est „vcrdâjtre. L’anale, d’un carmin foncé;
porte trois bandes noires, dont les deux premières sont courtes
et sur la pointés. aînééneüre; ' la troisième: se rend dû milieu dé la
base à l’angle postérieur. La caudale, d’un rouge orangé,''porte
Onze raies longitudinales et un p e u ’Obliques. Les- deux dorsales
jj sont vertes, les pectorales fetïie'â ventrales ont les premiers rayonà
roses oucqyûeur d^parmin pâle; le reste.de la nageoire est jaunèr
. ^»yçjcçjipreYVôipi les nombres comptés par M. Schomburgk :
91 G: 22]?. 14'f'V. 8.
Ce Pacu habite le Rio Branco 5 il y très-abondant
et fort estime comme nourriture. On le prend au filet et
point \ l ’hameçon. Cette espèce, ainsi que la précédente,
ne paraissent pas se trouver dans le Uémérara ni dans
l’Esséquibçui ;
Le P a cu K jb a n d e s r o s e s . ' '
; {P ro c h ilo d u s ru b ro toe n ia tu s, nob.)- j
Une troisième espèce., mentionnée«.et figurée., dans le
même ouvrage ’y èst celle1 qui paraîtrait porter plus spéciale
m e n t d a n s les dialectes-' des .peuplades visitées par
M. Schomburgk, le nom de Curimàte.
: Le dos est rembruni, a reflets verdâtres et les côtés élégamment
gravés de bandes purpurines. La tête est-verdâtre, la dorsale, la
pectorale, la ventrale et l’anale ont une partie de leur membrane
colorée en vert, et l’autre enxarmin. La caudale est tout entière de
cette dernière couleur, parsemée de points noirs.
D. 11'; A. 10; C:S22; P. 15; V. 9.
Ce p diss on existe dans les;Rios Bra-nco, Negro et Esse-
quibo èt dans leurs tributaires. Il atteint huit pouces. On
le f M d dans des;filets; il ne mord poinV|n’hameçon. Sa
chair est blanche,1 très^-savoureus^ et fort estimée; pour
lk table- mais on ,ne peut ,1^ ç^sejFyer longtemps après
sa mort-, et iPpérit presque aussitôtrsqu’on le sort de l’eau.
C’est une espèce qui ay^omme ' l’observe l’aiiteur de
Tlchthyologie dé la-Guyane, quelque affinité avec le
Curimatus lineatusde la Plata; "mais je lui en trouve
encore de plus grandes ayec le, Curimatus nigricans, dont
la caudale est couvetje ç[e poipts. Je ,1e crois, cependant
d’uue espèce partifculiere.
L e P a c u d e H u m b o l d t .
^ P r o c h i lo d u s Humboldti, C. Arrtâzonum, Humb.)
C’est pour déterminer les affinités de l’espèce qui va
faire le sujet de cet article, que j’ai publié la description
du Prochilodus toeniurus. J’ai vu le dessin fait sur les
lieux par mon illustre ami, et;Inexactitude quil mettait a
faire toutes ses observations ayant toujoursjfété confirmée
par nous - mêfiie* chaque" fois que nous avons été assez
heureux pour5obtenir les memes poissons que lui, me fait
croire que sôn Curimatus Amazonum est'une espèce
particulière que nous n’avons pas encore' retrouvée? '
Voici‘ce que dit M. de Humboldt de son Boquichico :
C’est un beau poisson à grandes écailles, qui a la première dorsale
1 placée au-dessus des ventrales, qui est d’un ‘blanc verdâtre, à reflets
argentés,”et donfoa caudale, fourchue, esYde la couleur du corps
et sans aucune taché, dont les écailles sont rondes, grandes et assez
—■ lâchement imbriquées: ;