dirigée en avant; une double épine» qui semble embrasser dans son
chevron la base du premier rayon de la nageoire, la termine
en arrière;
B. ,4; D. 18; A. 35; C. 27; P. ÏB ; v. 7.
Les écailles sont extrêmement petites; j ’en compte cent vingt
rangées de chaque côté.; il y a vingt-neuf épines abdominales, et
autour de l’anus quatre petites, deux en avant et deux en arrière.
La ligne latérale s’infléchit un peu en arrière de l’épaule; puis elle
se rend en droite ligne le long des flancs, elle est tracée un peu
au-dessus du milieu de la hauteur du trône. '
Tout ce poisson parait avoir * des teintes roussâtres, plus ou
moins plombées sur le dos , argentées sur tout le ventre. La caudale
est bordée de noir. Le dos, au-dessus de la ligne latérale, est couvert
de points.
La longueur est de,sept pouces.
Nous avons^reçu cette espèce de Surinam par Le Vaillant,
et de la Guyane par MM. Leschenault et Schomburgk.
Elle se trouve aussi dans l’Amazone, d’où M. de Castelnau
vient d’en rapporter plusieurs individus, dont l’un
a huit pouces de long.
J y adjoins trois autres exemplaires envoyés de la cpte
ferme par M. Beauperthuis.
Cette espèce, introduite dans la douzième édition du
Systema natures, avait été observée dans le cabinet de
Dahlberg. U me paraît probable, d’après ce que dit Pallas,
que les memes exemplaires devinrent les originaux de la
figure donnée dans, les Specilegia, laquelle a été recopiée
dans l’Encyclopédie méthodique.
Le S ebeasaLmb 'bordé.
(S e rra sa lm u s m a rg in a tu s, nob.)
J’ai figuré, dans l’Atlas ichthyoïôgique de M. d’Orbigny,
une seconde espèce de Setrasalm#qui se distingüëMùcèlle
de la Guyane /
par un museau beaucoup;plus pointu; ce qui dépend de la plus
grande'^concavité dg ,1a»nuque. .La courbure du dos.est aussi plus
régulière,..et ce dos est plus‘élevé. La hauteur du tronc est deux
fois et quelque cho^e dms la longueur totale. La tête est comprise
trpis foi^ dans le eprps^mespré d epui.%1 ’extrémité jusqu’à la naissance
de la queue. Lesr séries des pièces osseuse^ de la joue sont
plqs marquées, et ce qui distingue éminemment cette espèce,de
l’autre, c’est que le <sôus-orbitaire, n’atteint pas jusqu’au bqrd du
limbe de l’opercule. Le premier rayon de l’anale est beaucoup plus
,-eroiS,'
D. 17; A. 36; € -2 7 ; P. 16; V. 7.
M. d’Orbigny1 a rapporté une étude faite. sur le poisson vivant
des couleurs de cet intéressant Serrasalme. Il a représenté ;Be, dos
plombé, couvert de points noirâtres | 1 $ ventre blanc; l’opercule,
l’adipeuse, la queüe et là base de l’anale d’un beau jaune. Cette
nageoire, est bordée de rouge. La caudale porte un large croissant
blanc et un fin liséré de la même teinte.
Le plus grand deà exemplaires a sept pouces et demi.
J’en ai une variété qui a le museau un peu plus" pointu.
Suivant M. d’Orbignyj^q#s't encore s une aes espèces
confondues par les Espagnols soïts le nom de Palometa.
Elle vient du Parana, dans la province de Corrientes; elle
aime les lieux sablonneux.et les'fonds de roche; on ne voit
1. D’Orbigny, n .ff 5&.